tag:blogger.com,1999:blog-76328070681385468402024-03-13T10:17:00.382+00:00Juste un mot...Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.comBlogger20125tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-19773851660375637552009-06-03T04:53:00.002+00:002009-06-03T05:16:34.192+00:00Hallelujah: Leonard CohenMaman,<br /><br />Petit exercice de culture et d'anglais...<br /><br />La dernière fois que nous avions fait un tour ensemble à la FNAC à Colmar, une de tes remarques m'a complètement sidéré. Scotché, sans voix, je venais d'entendre une horreur sans nom: le "Halleluja" de Jeff Buckley! Et depuis, à chaque fois que j'entends ce morceau, et Dieu seul sait combien il tourne, je repense à cette énormité...<br /><br />Il me faut réparer cette faute, et redonner son sens à l'Histoire (dans le sens littéral du terme)... Voici un morceau que tu va m'étudier, ne serait-ce que pour améliorer ton anglais. Tu as normalement, maintenant que tu as passé ton CAPER, toutes les pistes pour décoder les messages cachés: entre autre, 1 Samuel 16:23, 2 Samuel 12:2, Juges 16.<br /><br />Je penses que tu seras surprise...<br /><br />Attention, il y a de nombreuses versions, car Leonard Cohen a modifié les paroles à peu près à chaque fois qu'il a repris ce chant, et les différents interprètes à sa suite ont fait de même... Celle-ci, c'est ma préférée de Cohen, le Live in London en 2008. Alors, pas de triche, Internet ne te sera d'aucune aide.<br /><br />Bonne chance!<br /><br /><div style="width:450px;height:345px;"><object width="450" height="345"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/widget_450x345.swf?path=26429018&lang=FR&autoplay=1&autoShuffle=0&id=7426105"></param><embed src="http://www.deezer.com/embedded/widget_450x345.swf?path=26429018&lang=FR&autoplay=1&autoShuffle=0&id=7426105" type="application/x-shockwave-flash" width="450" height="345"></embed></object><br><font size='1' color ='#000000' face='Arial'>Découvrez <a href='http://www.deezer.com/fr/leonard-cohen.html'>Leonard Cohen</a>!</font></div>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-71806312164781305662007-12-14T12:37:00.000+00:002007-12-14T12:42:54.084+00:00Saga MP3 IIVoici une petite descriptions des premières sagas MP3 qui m'ont réllement marqué:<br /><br /><a style="font-weight: bold;" href="http://www.penofchaos.com/donjon">Le Donjon de Naheubeuk (série réaliséé par John Lang, alias Maître POC, avec l'aide du Naheulband):</a><span style="font-weight: bold;"> </span><br /><span style="font-style: italic;">2 saisons soit 28 épisodes<br />Ce par quoi tout a commencé.</span><br />imaginez l'equipe d'avanturier la plus incompétante, maladroite, débile et veinarde qu'il soit, ca va vous avez visualisé, et bien imaginez mil fois pire... vous avez les aventuriers du Donjon de Naheulbeuk. L'histoire se passe sur la Terre de Fangh. Un magicien a commendité une petite équipe d'aventuriers pour rechercher la douzieme statuette de Gladofera en echange de 8000 PO gardée par le maître du Donjon. Elle se compose d'un Ranger au regard d'acier (qui a déjà réalisé une quête avant, rechercher dans tout le village les poules de son grand-père qui s'étaient échappées), d'une magicienne au cheveux de feu (qui a des petits problèmes avec ses sort, vous verrez), une elfe agile (humhum!!!) et rusée (humhum!!!), d'un nain comme les autres (enfin petit quoi), d'un voleur perspicace (et couard...), d' un barbare brutal (Baston...), d'un orgre impitoyayble (Agala zogzog.... il dit qu'il a envie de chier) pour la plus grande aventure de tous les temps... Bien sûr, le nain et l'elfette passent leur temps à s'injurier, le barbare a toujours envie de bastonner, l'ogre de manger, le voleur de rebrousser chemin, la magicienne d'apprendre des nouveau sorts... On se retrouve plongé dans un univers à la Donjon et Dragon... mais en un miliard de fois plus débile... Nous en sommes maintenant à la 2eme saison,c'est de point de départ de ce genre nouveau, c'en est pas moins l'une des saga le mieux reussies avec un scenario travaillé et une qualité d enregistrement presque professionnelle.<br /><br /><br /><a style="font-weight: bold;" href="http://www.knarfworld.com/">Les rescapés du Survivaure (série réalisée par Frank Gallois, alias Knarf, membre du Naheulband, avec l'aide de Maître POC):</a><span style="font-weight: bold;"> </span><br /><span style="font-style: italic;">13 épisodes</span><br />Un équipage spatial hétéroclite envoyé par le Consortium est chargé de ramener de la planète Mulhiari 7eme planete du systeme Glontrune de l'Hilarium lourd, pour contrer les attaques des Krygonites (la particularité de l'hilarium lourd est que mélangé à de l'eau de mer, on obtient un puissant gas hilarant; allez trouver de l'eau de mer dans l'espace). Mais pour mener à bien cette mission, ce groupe de héros est affecté au vaisseau le plus lamentable de toute la galaxie, le NHL Survivaure. Finalement, l'équipage ne font qu'amasser les échecs, ils arrivent même à détruire le Spatioport qui les envoie en mission.<br />Les héros: <ul> <li><span style="font-style: italic;">Le capitaine Bleûten </span>: le commandant en chef de l'équipage, ne dépassant pas le mètre soixante, il n'aime pas l'extra-terrestre. Il a beau faire tous les efforts possibles pour réussir, il collectionne les échecs.</li><li><span style="font-style: italic;">Le sergent Johnson </span>: le second du vaisseau, il est très sensible et peut même être parfois... débordé d'émotions. Il est d'ailleurs très <i>ému</i> par le lieutenant Sabrovitch.</li><li><span style="font-style: italic;">Le caporal Eagle</span> : le pilote du vaisseau, totallement incompétent, étant à la base pilote de sous-marin.</li><li><span style="font-style: italic;">Le lieutenant Tatianna Sabrovitch </span>: unique femme qui semble déjà avoir eu des aventures d'un autre genre avec le capitaine Bleûten et le sergent Johnson, elle a un penchant nymphomane (et pas seulement un penchant). Il n'y a guère qu'avec le robot traducteur qu'elle n'ait pas eu d'aventure. Sa fonction sur le NHL Survivaure est assez floue, communications et agent médical de bord àce qu'il semble.</li><li><span style="font-style: italic;">Hans </span>: le mécanicien allemand. Il s'occupe de la salle des machines et plus généralement de l'entretien du vaisseau. Il connaît par cœur chaque boulon du vaisseau acr il en a la charge depuis sa sortie e l'Académie des Sciences... l'année précédente... pour démontage et remontage complet et transformation en musée. Malheureusement, ses connaissances ne sont que théoriques et il a la mémoire défaillante. (il ne sais même pas ce qu'il y a au niveau 3)<br /></li><li><span style="font-style: italic;">Le D6R27-H59P</span> : c'est un robot traducteur universel. Il comprend des milliers de langues. Seulement, il ne parle pas la langue de l'équipage, uniquement une forme de communication sonore binaire. Il fait aussi radio FM, yaourtière, et il clignote et il flotte dans l'eau.</li><li><span style="font-style: italic;">L'extra-terrestre</span> : au nom imprononçable, il n'aime pas le capitaine qui se trouve être intellectuellement bien inférieur à lui. Il faut dire que l'extra-terrestre a deux cerveaux, ça aide un peu. Il est engagé par le Consortium pour traduire les paroles du D6R27-H59P.</li> </ul> Les ennemis: <ul> <li><span style="font-style: italic;">Les krygonites</span>: des extra-terrestres belliqueux pourvus de tentacules, à l'apparence répugnante, sauf aux yeux du lieutenant Sabrovitch (parsque leurs tantacules s'agitent dans tous les sens). Ils tentent de mettre en échec la mission du Survivaure. leur chef, <span style="font-style: italic;">le Grand Gluant</span>,<b> </b>secondé par le <span style="font-style: italic;">lieutenant Krasbeurk,</span> est<span style="font-style: italic;"> </span>chef ignoble, sans pitié, sans compassion, sans humanité (normal pour un extra-terrestre).</li><li>Les <span style="font-style: italic;">limacius petroleum gargantis</span>: especes de gasteropode de trés grande taille, se nourissant essanciellement d'hydrocarbure et reconnaissable par la trainée de bave sombre qu elles laisse derriere elle. Ces bêtes infestent le Survivaure. en cas e rencontre il vaut mieux avoir son LASER a portée de main.</li> </ul> La saga a été adaptée en BD en juin 2006 par par Knarf et Marion Poinson, déja dessinatrice de 2 tomes du Donjon de naheulbeuk retraçant les péripéties de la première saison. Knarf étant ingénieur du son, la qualité sonore est exceptionnelle. L'humour et le scénario sont quant à eux irréprochables... un vrai moment de bonheur.<br /><a href="http://www.synopsite.com/pages/reflets_d_acidepag.html"><br /></a><a style="font-weight: bold;" href="http://www.synopsite.com/pages/reflets_d_acidepag.html">Reflets d'Acide (série inventée par JBX):</a><br /><span style="font-style: italic;">12 épisodes, un 13ème en cours d'écriture<br /></span>L'aventure commence à la taverne du voyageur, à Maender Alkoor, ville située sur l'île au milieu d'un volcan faisant partie des montagnes Noires, limite entre les Terres Chaotiques et l'Empire des Terres Chevaleresques. Wrandrall est à la recherche de compagnons de route pour débuter sa quête. Il a sur un parchemin magique les coordonnées secretes d'un souterrain et compte bien y découvrir un trésor. Ils devront passer la Forêt des Eventrés, traverser le Fleuve des Glaires Tièdes, s'enfoncer dans la Grotte de l'Herpès Ecorché, traverser la Colline des Milles Gangrènes, escalader le Mont Mucuset pour finir, descendre dans le Gouffre de AAAHHHHHHHHHHHH!!!! (tiens marrant ce nom), également surnommé le Trou de la Merdaille (pwahhhh!!!!)<br /><br />Cette saga MP3, se situant dans l'univers rôlistique médiéval-fantastique du <a href="http://www.synopsite.com/">jeu de rôle éponyme</a> nous est présentée par les trois fondateurs du jeu et du site s'y rapportant. Contrairement à la plupart des saga MP3, les personnages ne sont pas incompétants, loin de là, mais il sont tellement caricaturaux de leur race ou de leur classe. Grande particularité, une grande partie des dialogues est en vers, le langage est soutenu mais truculant et graveleux... Avec un scénario très bien ficelé malgré une intrigue un peu faiblarde (ça participe à la <span style="font-style: italic;">vis comica </span>de la série), cela en fait l'une des saga de très grande qualité. C'est aussi dans cette série que l'on retrouve les épisodes les plus long (avec plus de 35 minutes pour leur dernier épisode), et ça va en augmentant...<br /><br />Les héros:<br /><ul> <li><span style="font-style: italic;">Wandrall</span><span style="font-style: italic;"> </span>est un semi-démon (autrement dit un cambion, un incube), fils de l'Archidiable Bélial, comme il est dit dans l'épisode 10. De niveau 1, il s'entoure d'une équipe particulièrement efficace pour partir à la recherche d'un souterrain. (WR : La classe !) Il est couard (WR : QUOI ?!), lâche (WR : Même pas vrai !), et bourrin (WR : Voilà qui est mieux !). Mais quand il n'y a pas de danger (WR : mais euhhh!). Il possède également une carte magique, ainsi qu'une épée maudite. (WR : Elle est maudite ?!) et des sortilèges très puissants (WR: Chut! je veux garder le secret de ma téléportation)<br /></li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;">Zarakaï</span><span style="font-style: italic;">, </span>maître nain de niveau 11, cheveux roux, barbe rousse (ZA : Ma fierté, ma vie !), est équipé d'un marteau à deux mains des batailles pouvant être lancé sur les ennemis avec un effet boomerang débrayable (ZA : Ouh! C'est technique ça!). Grand ami de Zehirmhann, son accent très marqué rappelle celui du Sud-ouest de la France (ZA : C'est toi qui a un accent !). Il mesure 1m40 (ZA : et demi), possède une jambe en métal (EN : c'est la meilleure partie de son anatomie...) et une approche particulière du combat, dans lesquels il plonge armé de son marteau de guerre. Il aime la bière, qu'il avale par tonneau, et exerce la fonction de MNS (Maître Nain Sauveteur). Il semble aimer ses joutes verbales avec l'elfe. Bizarrement, il ne semble pas trop l'aimer pour autant. (ZA : C'est lui qui cause, avec ses elferies!)</li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;">Zehirmhann, </span>Zorlim (WR : C'est quoi un Zorlim ?) de niveau 11, provient du plan extra planaire du feu. Il aime les allitérations et les assonances. (ZE : La classe !) Notons son physique particulier : peau rouge, yeux rouges et cheveux rouges, c'est donc pour cette raison qu'il porte une toge noire avec capuche. (ZE : Obligé, le rouge fait peur aux gosses !) Sa couleur préférée est le bleu. Armé d'une épée enflammée, et de sortilèges puissants, prompt à détruire l'adversaire. (ZE : Ah, non, là tu te tais ! NA : D'accord, d'accord!)</li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;">Enoriel, </span>elfe barde de niveau 11, pilleur invétéré, on l'appelle <i>Poissegrolle</i>, pour la simple raison qu'il a vu déjà 50 compagnons mourir avant d'intégrer le groupe. (EN : Moi au moins, j'ai su quand il fallait fuir!) Il semble aimer ses joutes verbales avec le nain. Bizarrement, il semble ne pas l'aimer pour autant. (EN : Les nains sont une race qui vient juste après les orcs, les trolls et les gobelins dans le top cinq de la nullité, de la propreté et de l'intelligence ! ZA : C'est que tu l'aimes bien mon marteau... Tu veux l'embrasser?)</li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;">Guertrude: </span>barbare symérienne de niveau 1, grande blonde yeux bleus (sur le papier ça sonne bien), une sorte de catcheuse bodybuildée allaitée aux anabolisants, elle est violente neuneu, impulsive et brutale, elle porte un pagne en fourure (ZE: à l'odeur c'est du poile de yack!!!) et une épée à deux mains et c'est déja assez bien. Mais elle se fera dévorer par un ours à la fin du premier épisode, son esprit se réincarnera en Trichelieu...<br /></li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;">Trichelieu, </span>de niveau inconnu. (Niveau 7 en fait, mais faut pas le dire...) (TR : Je suis un clerc...) Clerc vénérant le cul(te) de Travia, esprit mal tourné et lapsus sont ses spécialités, pervers, voleur, violeur, mais ça il n'aime pas qu'on le dise. Il peut aussi bénir les ennemis à coup de matriq... de matraque ! Ce gay luron est autant intéressé par les jeunes croyantes que par les paladins de Travia... Comme quoi, nos aventuriers ne sont pas tellement à l'abri ! Son alignement reste tout de même à définir... (TR : Mais je suis bon! Au lit...)</li> </ul><br /><a href="http://google.fr/">La IIIeme Légion:</a><br /><span style="font-style: italic;">21 épisodes</span><br />Une aventure qui vous transporte sur les champs de bataille de l'Antiquité !<br />L'état major de la IIIème Légion a fort à faire. Participer à la guerre des Gaules tout en surveillant les actions de César pour le compte du Sénat. Cela peut paraître simple. C'était sans compter la lutte entre César et Pompée. Ce dernier décide de confier son fils au légat commandant la IIIème Légion afin de le protèger des assassins envoyés par César. Le problème c'est que le fils de Pompée est un bébé ! La IIIème va devoir se traîner ce boulet alors que Raptorius et Delordus se tapent dessus à tout bout de champ, l'archère drague Delordus et l'historien n'arrive pas à écrire son fichu bouquin sur les aventures... L'affrontement entre César et le Sénat va finir au combat entre la IIIème légion et les légions de César.<br />Les héros:<br /><ul> <li><span style="font-style: italic;">Le sénateur Marcus Furius Magnus</span> est le légat de la légion. Un grand commandant qui a ce qu'il faut là où il faut. De rang consulaire, il a participé à pas mal de guerres et sait faire marcher sa légion.</li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;"> Le préfet des ailes de cavalerie Delordus</span> commande la cavalerie. Fraîchement sortit de l'école militaire, il est stratégique, méticuleux, ambitieux, enfin, vous prenez le héros de base hollywoodien!</li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;"> Le préfet des cohortes d'infanterie Raptorius</span> est un être humain. Beaucoup pensaient que c'était un ours mais il semble que les ours soient moins violents.</li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;"> L'historien</span> se définit lui-même comme un auteur de comédies qui fait le boulot de chroniqueur parce que ses comédies n'ont pas de succès... Ce qui se comprend assez vite en l'écoutant.</li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;"> La capitaine des archères auxiliaires</span>, <span style="font-style: italic;">Féonia,</span> commande les archères étrangères. Le plus difficile pour elle est de comprendre les plaisanteries romaines...</li> </ul> <ul> <li><span style="font-style: italic;">L'ingénieur en chef Crétinus</span> est un génial génie! Des machines de guerre aux téléphones portables, il s'occupe de tout! Il a de nombreuse inventions à nous proposer dont la guerre bactériologique (vous verrez!) Il est entourée d'une équipe qui règle tous les problèmes à coup de dynamite: ouvrir une porte, découper un poulet, langer le bébé (ah non ça on ne leur a pas laissé le temps de faire...)<br /></li> </ul><br /><br /><a style="font-weight: bold;" href="http://www.nathanielmonde.c.la/">Les Enquetes de Nathaniel Monde:</a><span style="font-weight: bold;"> </span><br /><span style="font-style: italic;">5 épisodes (une petite saga toute nouvelle)<br /></span>N'en déplaise à tous les anglais, les fans de Sherlock Holmes et les détectives privés, cette saga est la seule parodie audio francophone des romans de Conan Doyle. Eh oui, ses personnages étaient tellement bien que l'auteur s'est cru olbigé de les massacrer...<br /><span class="Texte2"> Nathaniel Monde, détective privé, aura affaire à la plus maléfique des organisations criminelles de Londres. Avec son associé, le docteur Clackson, il devra braver les dangers que sèmeront sur sa route les sbires du Professeur Fion, son ennemi juré.<br />Une des affaire les plus noire que le grand détective ait jamais eu a résoudre, L'Affaire de la CSF (autrement dit la ConSpiraFion).<br /><br /><span style="font-style: italic;">Ce post a été déja publié sur un autre de mes blogs : <a href="http://agerthof.blogspot.com/2006/08/saga-mp3-bis-mes-prfres.html">lien</a></span><br /></span>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-58918232979030013752007-12-14T12:33:00.001+00:002007-12-14T12:38:29.182+00:00Saga MP3 I<span style="font-style: italic; color: rgb(204, 153, 51);"><span style="font-weight: bold;">Comme quoi, avec un micro et un PC, on peut faire mourrir de rire plusieurs milliers d'internautes</span></span><br /><br />Je vais vous faire un petit topos sur ce qui m'aide à passer le temps durant mes longues heures de travail pour mon stage en Allemagne, vous allez vois comme je suis sérieux: <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">LES SAGAS MP3</span><br /><blockquote><span style="font-size:85%;">Une <b>saga MP3</b> est une histoire se déroulant dans un univers le plus souvent imaginaire, racontée et diffusée sous la forme d'un ou de plusieurs fichiers encodés au format MP3. La saga MP3 est assez proche du livre audio, mais contrairement à celui-ci, elle est d'abord et avant tout destinée à être écoutée et n'est pas une adaptation de support.<br /><br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Saga_MP3"><span style="font-style: italic;">Wikipedia, Saga MP3</span></a><br /></span></blockquote> J'ai découvert ces petites merveilles il y a 4 ans maintenant lorsqu'un copain rôliste m'a fait écouté les premiers épisodes du <a href="http://www.penofchaos.com/donjon">Donjon de Naheulbeuk</a>. J'étais alors en prépas, je sortais de 2 heures de profondes masturbation cérébrale sur un exercice concernant la théorie des ensemble, si quelqu'un connait le paradoxe de Russell ou l'argument diagonale de Cantor, il me comprendra, (Eh oui je suis un de ces malades mentaux masochistes qui osent gâcher 2 ans de leur vie à aller "s'amuser" ensemble sur les bancs de Mathématiques Surpérieures puis de Mathématiques Spéciales, vivre comme des taupes), et, comme chacun sait, quelques minutes de répis sont toujours bonnes à prendre entre deux séances de tortures mathématiques...<br /><br />Nous devons ces merveilles (et tout cas la première et certainement l'une des meilleures) à Maitre POC ou Pen of Chaos (John Lang de son vrai nom), qui nous entraîne pour la première fois dans un monde de Fanasy, la Terre de Fangh, suivre les aventures d'un groupe d'anti-héros à le poursuite d'une quête débile du type de celles que seuls les groupes d'aventuriers inexpérimenté savent se charger (retrouver la douzième statuette de Gladolferat: Il est écrit dans les tablettes de Skeloss que seul un Gnome des Forêts du Nord unijambiste dansant à la pleine lune au milieu des douze statuettes enroulées dans du jambon ouvrira la porte de Zaral Bak et permettra l'accomplissement de la prophétie.) , tout ca pour 8000 PO.<br />L'originalité résidait alors dans le fait de proposer une histoire humoristique distribuée gratuitement au format MP3 par l'intermédiaire de son site web personnel. En s'inspirant des Deux minutes du Peuple de François Pérusse et des "aventures de Kalon", POC a créé un nouveau genre.<br /><br />L'histoire a fait tache d'huile, tout le monde a glissé dessus, et voici que maintenant le toile est surchargée par plusieurs dizaine d'avantures audiophoniques toutes plus débiles les unes que les autres... Ainsi, en janvier 2006, une soixantaine de sites proposaient leurs propres sagas...<br />Un vrai moment de bonheur.<br /><br />Un genre nouveau: la france comme les pays anglo-saxons connaissais déjà les audio theater comiques, joués par de vrais acteurs. Toute la nouveauté résidait dans le fait de placer ça dans un univers de l'heroic/medieval-fantasy à la Donjon and Dragon, sur un feuilleton audiophonique tout droit sortie de parties de jeu de rôle (pot-pourri de délires rôlistiques) et de proposer ça gratuitement. Ce ne sont pas des oeuvres de professionnels, ce sont des amateurs qui font part à l'ensemble du web de leurs délires. Les équipes sont restreintes, souvent un seule voire eux presonnes s'occupent d'enregistrer toutes les vois, masculines comme féminines, modifiées par la suite par ordinateur. Mais certaines séries ot atteint une qualité exceptionnelle, tant au niveau du script que de l'enregistrement ou du jeu d'acteur...<br /><br />Le genre a évolué depuis les débuts du Donjon: les univers se sont diversifiés (SF, antiquité, espionnage, policier à la Scherlock Holmes...), les sujets de parodies (series télé, jeux vidéo, films, bouquins...) et le genre en lui-même (suites d'épisodes suivant un scénario cohérents, série d'épisodes indépendents les uns des autres, sagas formées d'un seul épisode, sagas d'épisodes formées par juxtaposition de sample provenant d'autres sagas MP3...), la durée (la durée moyenne d'un épisode est entre 4 et 8 minutes, rares sont ceux qui dépassent les 15 minutes mais JBX nous propose pour son dernier épisode de Reflets d'Acide 35'23" de fou-rire et ça va en augmentant au fur et à mesure des episodes)...<br /><br />Jusqu'au début de mon stage, je n'en connaissais que deux: le Donjon et les rescapés du Survivaure. Mais j'ai mis à profit les moments de détresses dont me faisaient honneur mes 8 heures de travail quotidiennes pour me cultiver un peu... l'Allemagne m'aura au moins fait développer ma culture (vive Wikipedia) et mon ventre à bière.<br /><br />La suite dans un prochaine épisode<br /><br />A bon entendeur, salut!<br /><br /><i>Ce message a été publié précédemmment sun un autre de mes blogs: <a href="http://agerthof.blogspot.com/2006/08/sagas-mp3.html">lien</a></i>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-46045784440676447172006-12-04T20:47:00.000+00:002006-12-04T20:59:04.097+00:00Hilebrandslied<p>Le <b>chant de Hildebrand</b> (Das <i>Hildebrandslied</i>), est un exemple unique de la vieille <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Allit%C3%A9ration" title="Allitération">poésie allitérative</a> allemande, écrit sur la première et la soixante-seizième page d'un manuscrit théologique par deux moines du monastère de Fulda. Il apparaît également dans deux versions scandinaves : la première dans <i>Gesta Danorum</i> (Hildiger) et la seconde dans le kappabana de <i>saga de Ásmundar</i>.</p> <p>Le fragment est principalement pris avec un dialogue entre <i>Hildebrand</i> et son fils <i>Hadubrand</i>. Quand <i>Hildebrand</i> suit son maître, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odoric_le_Grand" title="Théodoric le Grand">Théodoric le Grand</a>, qui se sauve vers l'est avant Odoacer, il laisse sa jeune épouse et un enfant infantile derrière lui. De retour à la maison, après trente ans d'absence parmi les <i>huns</i>, il rencontre un jeune guerrier qui le défie de choisir le combat. Avant de commencer à lutter, Hildebrand veut savoir le nom de son adversaire et se rend compte du fait qu'il s'agit de son propre fils. Il essaie d'éviter le combat, bien évidemment, mais en vain; Hadubrand prend les mots du vieil homme pour l'excuse de sa poltronnerie. Dans des douches de dièse, les lances cendrées tombent sur les boucliers, les guerriers saisissent leurs épées et taillent vigoureusement aux boucliers blancs jusqu'à ce que ceux-ci soient battus en morceaux. Avec ces mots le fragment s'arrête abruptement, ne donnant aucun indice quant à la question du combat.</p><br /><br />Althochdeutsch<br /><br /><ol><li>Ik gihorta dat seggen,</li><li>dat sih urhettun ænon muotin,</li><li>Hiltibrant enti Hadubrant untar heriun tuem.</li><li>sunufatarungo iro saro rihtun.</li><li>garutun se iro gudhamun, gurtun sih iro suert ana,</li><li>helidos, ubar hringa, do sie to dero hiltiu ritun,</li><li>Hiltibrant gimahalta [Heribrantes sunu]: her uuas heroro man,</li><li>ferahes frotoro; her fragen gistuont</li><li>fohem uuortum, hwer sin fater wari</li><li>fireo in folche, ...............</li><li>............... "eddo hwelihhes cnuosles du sis.</li><li>ibu du mi enan sages, ik mi de odre uuet,</li><li>chind, in chunincriche: chud ist mir al irmindeot".</li><li>Hadubrant gimahalta, Hiltibrantes sunu:</li><li>"dat sagetun mi usere liuti,</li><li>alte anti frote, dea erhina warun,</li><li>dat Hiltibrant hætti min fater: ih heittu Hadubrant.</li><li>forn her ostar giweit, floh her Otachres nid,</li><li>hina miti Theotrihhe enti sinero degano filu.</li><li>her furlaet in lante luttila sitten</li><li>prut in bure, barn unwahsan,</li><li>arbeo laosa: her raet ostar hina.</li><li>des sid Detrihhe darba gistuontun</li><li>fateres mines: dat uuas so friuntlaos man.</li><li>her was Otachre ummet tirri,</li><li>degano dechisto miti Deotrichhe.</li><li>her was eo folches at ente: imo was eo fehta ti leop:</li><li>chud was her..... chonnem mannum.</li><li>ni waniu ih iu lib habbe".....</li><li>"wettu irmingot [quad Hiltibrant] obana ab hevane,</li><li>dat du neo dana halt mit sus sippan man</li><li>dinc ni gileitos".....</li><li>want her do ar arme wuntane bauga,</li><li>cheisuringu gitan, so imo se der chuning gap,</li><li>Huneo truhtin: "dat ih dir it nu bi huldi gibu".</li><li>Hadubrant gimahalta, Hiltibrantes sunu:</li><li>"mit geru scal man geba infahan,</li><li>ort widar orte. ...............</li><li>du bist dir alter Hun, ummet spaher,</li><li>spenis mih mit dinem wortun, wili mih dinu speru werpan.</li><li>pist also gialtet man, so du ewin inwit fortos.</li><li>dat sagetun mi seolidante</li><li>westar ubar wentilseo, dat inan wic furnam:</li><li>tot ist Hiltibrant, Heribrantes suno".</li><li>Hiltibrant gimahalta, Heribrantes suno:</li><li>"wela gisihu ih in dinem hrustim,</li><li>dat du habes heme herron goten,</li><li>dat du noh bi desemo riche reccheo ni wurti".</li><li>"welaga nu, waltant got [quad Hiltibrant], wewurt skihit.</li><li>ih wallota sumaro enti wintro sehstic ur lante,</li><li>dar man mih eo scerita in folc sceotantero:</li><li>so man mir at burc enigeru banun ni gifasta,</li><li>nu scal mih suasat chind suertu hauwan,</li><li>breton mit sinu billiu, eddo ih imo ti banin werdan.</li><li>doh maht du nu aodlihho, ibu dir din ellen taoc,</li><li>in sus heremo man hrusti giwinnan,</li><li>rauba birahanen, ibu du dar enic reht habes".</li><li>"der si doh nu argosto [quad Hiltibrant] ostarliuto,</li><li>der dir nu wiges warne, nu dih es so wel lustit,</li><li>gudea gimeinun: niuse de motti,</li><li>hwerdar sih hiutu dero hregilo rumen muotti,</li><li>erdo desero brunnono bedero uualtan".</li><li>do lettun se ærist asckim scritan,</li><li>scarpen scurim: dat in dem sciltim stont.</li><li>do stoptun to samane staim bort chludun,</li><li>heuwun harmlicco huitte scilti,</li><li>unti imo iro lintun luttilo wurtun,</li><li>giwigan miti wabnum ...............</li></ol>Neuhochdeutsch<br /><ol><li>Ich hörte das sagen,</li><li>daß sich Herausforderer einzeln abmühten:</li><li>Hildebrand und Hadubrand zwischen zwei Heeren.</li><li>Sohn und Vater bereiteten ihre Rüstung,</li><li>richteten ihre Kampfgewänder, gürteten sich ihre Schwerter um,</li><li>die Helden, über die Rüstung, als sie zu dem Kampf ritten.</li><li>Hildebrand sagte, Heribrands Sohn, er war der ältere Mann,</li><li>des Lebens erfahrener, er begann zu fragen,</li><li>mit wenigen Worten, wer sein Vater gewesen sei</li><li>unter den Menschen im Volke...</li><li>"...oder aus welchem Volke du bist</li><li>wenn Du mir einen nennst, kenne ich die anderen</li><li>Menschen im Reich, bekannt ist mir die ganze Menschheit".</li><li>Hadubrand sagte, Hildebrands Sohn:</li><li>"Das sagten mir unsere Leute,</li><li>alte und weise, die früher schon da lebten,</li><li>daß Hildebrand mein Vater heiße, ich heiße Hadubrand.</li><li>Vormals ist er nach Osten geritten, er floh den Zorn Odoakers,</li><li>dorthin mit Dietrich und vielen seiner Kämpfer.</li><li>Er ließ im Lande arm zurück</li><li>die Frau in der Hütte und den unerwachsenen Sohn</li><li>erblos: Er ritt nach Osten hin.</li><li>Deswegen erlitt seither Dietrich die Abwesenheit</li><li>meines Vaters: Der war ein so freundloser Mann.</li><li>Er zürnte Odoaker unmäßig,</li><li>der liebste der Kämpfer Dietrichs.</li><li>Er war immer an der Spitze des Heeres, ihm war immer der Kampf zu lieb,</li><li>Bekannt war er...den Tapfersten.</li><li>Ich glaube nicht, daß er noch lebt..."</li><li>"Weißt Du Gott", sprach Hildebrand, "oben vom Himmel,</li><li>daß du niemals solchermaßen verwandte Männer</li><li>in eine Angelegenheit hast geraten lassen!"</li><li>Er wand sich dann von den Armen gewundene Ringe ab,</li><li>aus kaiserlichem Gold gemacht, wie sie ihm der König gab,</li><li>der Herrscher der Hunnen. "Das gebe ich dir nun aus Freundschaft!"</li><li>Hadubrant, Hildebrands Sohn, sagte:</li><li>"Mit dem Speer soll man Geschenke annehmen,</li><li>Spitze gegen Spitze!</li><li>Du dünkst dich, alter Hunne, unmäßig schlau.</li><li>Verlockst mich mit deinen Worten, willst deinen Speer nach mir werfen.</li><li>Du bist ein so alter Mann, wie du ewig Betrug im Sinn hast.</li><li>Das sagten mir Seeleute,</li><li>westlich über dem Ozean, daß ihn ein Kampf hinnahm:</li><li>Tot ist Hildebrand, Heribrands Sohn!"</li><li>Hildebrand, Heribrands Sohn, sagte:</li><li>"Wohl sehe ich an deiner Rüstung,</li><li>daß du daheim einen guten Herrn hast,</li><li>daß du in diesem Reich noch nie vertrieben wurdest.</li><li>Wohlan, nun walte Gott, sagte Hildebrand, Unheil geschieht:</li><li>Ich wanderte 60 Sommer und Winter außer Landes;</li><li>wo man mich immer in das Heer der Kämpfer einordnete.</li><li>Wenn man mir an jedweder Burg den Tod nicht beibringen konnte:</li><li>Nun soll mich das eigene Kind mit dem Schwerte schlagen,</li><li>niederschmettern mit der Klinge, oder aber ich werde ihm zum Töter.</li><li>Du kannst wohl leicht -wenn deine Kraft (dir) ausreicht-</li><li>von einem so alten Mann eine Rüstung gewinnen,</li><li>Beute rauben, wenn Du da irgendein Recht hast.</li><li>Der sei doch nun der feigste, sagte Hildebrand, von den Ostleuten,</li><li>der dir nun den Kampf verweigerte, wo es dich doch so sehr gelüstet,</li><li>nach gemeinsamem Kampf; (nun) versuche wer mag,</li><li>wer von beiden heute das Gewand lassen muß</li><li>und dieser Brünnen beider walten (wird)."</li><li>Dann ließen sie zuerst die Eschenlanzen bersten</li><li>in scharfem Kampf, daß sie in den Schilden steckten.</li><li>Da ritten sie gegeneinander, spalteten farbige Schilde,</li><li>schlugen gefährlich auf weiße Schilde,</li><li>bis ihnen ihre Lindenschilde zu Bruch gingen,</li><li>zerstört von den Waffen...</li></ol>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-5666933970833868412006-12-04T20:13:00.000+00:002008-11-13T03:27:48.641+00:00Merseburger Zaubersprüche - les Formules magiques de Merseburg<span style="font-style: italic;">Les formules magiques de Mersebourg</span> sont deux incantations magiques médiévales écrites en ancien haut-allemand. Ce sont les seuls documents existants de nos jours relatifs aux anciennes croyances païennes germaniques conservés dans leur langue d'origine. Elles ont été découvertes en 1841 par Georg Waitz dans un manuscrit théologique de Fulda, qui aurait été écrit au IXe siècle ou Xe siècle. La date d'écriture des formules en elles-mêmes reste incertaine. Le manuscrit (Cod. 136 f. 85a) est conservé dans la bibliothèque de la cathédrale de Mersebourg, en Saxe, d'où le nom.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_p7xfXu234lM/RXSCxMeTfxI/AAAAAAAAACQ/CMcamTZE4-0/s1600-h/Merseburger_Zauberspr%C3%BCche.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="http://2.bp.blogspot.com/_p7xfXu234lM/RXSCxMeTfxI/AAAAAAAAACQ/CMcamTZE4-0/s400/Merseburger_Zauberspr%C3%BCche.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5004768867588996882" border="0" /></a><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Première formule:</span><br /><blockquote>Eiris sazun idisi<br />sazun hera duoder.<br />suma hapt heptidun,<br />suma heri lezidun,<br />suma clubodun<br />umbi cuoniouuidi:<br />insprinc haptbandun,<br />inuar uigandun.<br /><br />Autrefois les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%ADsir">Idisi</a> étaient assises,<br />assises ici et là.<br />Certaines attachèrent l'ennemi,<br />Certaines maintinrent leur armée,<br />Certaines défirent les liens des braves :<br />Sautez hors des chaînes,<br />échappez à l'ennemi.</blockquote><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Seconde Formule<br /></span><p></p><blockquote><span><span>Phol ende uuodan<br />uuorun zi holza.<br />du uuart demo balderes uolon<br />sin uuoz birenkit.<br />thu biguol en sinthgunt,<br />sunna era suister;<br />thu biguol en friia,<br />uolla era suister;<br />thu biguol en uuodan,<br />so he uuola conda:<br />sose benrenki,<br />sose bluotrenki,<br />sose lidirenki:<br />ben zi bena,<br />bluot zi bluoda,<br />lid zi geliden,<br />sose gelimida sin.<br /><br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Balder">Baldur (Phol)</a> et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Odin">Wodan (Odin)</a><br />chevauchaient dans les bois,<br />Lorsque le poulain de baldur se foula la patte.<br />Un sort lui fut jeté par Sinthgunt,<br />et sa sœur Sunna.<br />Un sort lui fut jeté par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Freyja">Freyja</a>,<br />et sa sœur Wolla.<br />Un sort lui fut jeté par Wodan,<br />comme lui seul le savait :<br />Que soit un os foulé,<br />Que soit le sang foulé,<br />Que soit le membre foulé :<br />Os à os,<br />Sang à sang,<br />Membre à membre,<br />Comme s'ils étaient collés.</span></span></blockquote>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-74710335681233607882006-12-04T02:38:00.000+00:002006-12-04T02:43:42.480+00:00Der Nibelungenslied- Erste Aventuire - Lecture en Haut-allemand moyen / Mittelhochdeutsch Anlese (Rheinland Frankensprache)Lecture de la première page du Lied...<br /><br /><a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/nibelungen-1r.mp3">Der Nibelungenlied, 1. Blatt verso (MP3)</a>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-85737035583633532632006-12-03T19:37:00.000+00:002008-11-13T03:27:49.067+00:00Der Nibelungenlied- Erste Aventuire - texte original, transcription et traduction allemand moderne et françaisDas <b>Nibelungenlied</b> ist ein mittelalterliches <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Heldenepos" title="Heldenepos">Heldenepos</a>. Es entstand im <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/13._Jahrhundert" title="13. Jahrhundert">13. Jahrhundert</a> und wurde in der damaligen Volkssprache <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Mittelhochdeutsch" title="Mittelhochdeutsch">Mittelhochdeutsch</a> aufgeschrieben. Der Titel, unter dem es seit seiner Wiederentdeckung Mitte des 18. Jahrhunderts bekannt ist, leitet sich von der Schlusszeile in einer der beiden Haupttextfassungen ab: <i>hie hât daz mære ein ende: daz ist <b>der Nibelunge liet</b></i> („hier ist die Geschichte zu Ende: das ist das ‚Lied von den Nibelungen‘“).<br /><br />Allerdings muss man beachten, dass „liet“ im Mittelhochdeutschen nicht als „Lied“ in unserem Sinne zu verstehen ist, sondern „Strophen“ oder „Epos“ bedeuten kann. Angehängt an das Nibelungenlied ist in den mittelalterlichen Handschriften eine formal eigenständige Erzählung, die das Geschehen fortzusetzen und zu rekapitulieren scheint, die „<a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Nibelungenklage" title="Nibelungenklage">Klage</a>“.<br /><br />Das Nibelungenlied ist die hochmittelalterliche deutsche Ausformung der <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Nibelungensage" title="Nibelungensage">Nibelungensage</a>, deren Ursprünge bis in das <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Heroisches_Zeitalter" title="Heroisches Zeitalter">heroische Zeitalter</a> der germanischen <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/V%C3%B6lkerwanderung" title="Völkerwanderung">Völkerwanderungen</a> zurückreichen. Ein historischer Kern der <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Sage" title="Sage">Sage</a> ist die Zerschlagung des <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Burgunden" title="Burgunden">Burgundenreiches</a> im Raum von <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Worms" title="Worms">Worms</a> in der <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A4tantike" title="Spätantike">Spätantike</a> (um <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/436" title="436">436</a>) durch den <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/R%C3%B6misches_Reich" title="Römisches Reich">römischen</a> <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Magister_militum" title="Magister militum">Heermeister</a> <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Flavius_A%C3%ABtius" title="Flavius Aëtius">Aëtius</a> mit Hilfe <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Hunnen" title="Hunnen">hunnischer</a> Hilfstruppen. Weitere historische Ereignisse, die hier vermutlich eine Rolle spielen, sind der Streit im Haus der <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Merowinger" title="Merowinger">Merowinger</a> zwischen <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Brunichild" title="Brunichild">Brunichild</a> und <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Fredegunde" title="Fredegunde">Fredegunde</a> sowie die Hochzeit zwischen <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Attila" title="Attila">Attila</a> und der germanischen Fürstentochter <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Ildik%C3%B3" title="Ildikó">Ildikó</a> (453). Vgl. dazu den Artikel <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Nibelungensage" title="Nibelungensage">Nibelungensage</a>.<br /><p>Der Verfasser des Nibelungenliedes wird im Text nicht genannt. Dies entspricht der Gattungskonvention der <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Heldenepik" title="Heldenepik">Heldenepik</a>, die nicht die literarische Eigenleistung eines Dichters akzentuiert, sondern die Verwurzelung des Erzählstoffes in der mündlichen Überlieferung (<i>altiu maere</i>, „Sagen“) hervorhebt. Genaugenommen ist bis heute nicht geklärt, ob es eine einzige „Originalfassung“ (und damit einen einzigen „<a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Autor" title="Autor">Autor</a>“) jemals gegeben hat, oder ob es sich eher um einen <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Redaktor" title="Redaktor">Redaktor</a> oder gar nur um einen oder mehrere begnadete <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Rezitator" title="Rezitator">Rezitatoren</a> von älteren, mündlich überlieferten Stoffen handelt.</p> <p>Die Entstehung des Textes lässt sich durch in ihm vorausgesetzte politische Strukturen und durch Bezüge zur zeitgenössischen Dichtung auf die Jahre <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/1180" title="1180">1180</a> bis <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/1210" title="1210">1210</a> (und damit auf die „Blütezeit“ der <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Literatur_des_hohen_Mittelalters" title="Deutsche Literatur des hohen Mittelalters">mittelhochdeutschen Literatur</a>) eingrenzen.</p> <p>Genauere Ortskenntnis des Verfassers, ein Übergewicht der frühen Überlieferung im südostdeutsch-österreichischen Raum und die augenfällige Hervorhebung des Bischofs von Passau als handelnder Figur machen das Gebiet zwischen <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Passau" title="Passau">Passau</a> und <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Wien" title="Wien">Wien</a> als Entstehungsort wahrscheinlich, insbesondere den Hof des als <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/M%C3%A4zen" title="Mäzen">Mäzen</a> bekannten Bischofs von Passau, <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Wolfger_von_Erla" title="Wolfger von Erla">Wolfger von Erla</a> (Bischof in Passau 1191–1204). Wolfger ist für die Datierung mittelhochdeutscher Literatur von großer Bedeutung, weil sich in seinen Reiserechnungen mit dem Datum 12. November <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/1203" title="1203">1203</a> eine Anweisung befindet, dem Spruchdichter <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Walther_von_der_Vogelweide" title="Walther von der Vogelweide">Walther von der Vogelweide</a> Geld für einen Pelzmantel auszuzahlen. Diese Notiz stellt den einzigen außerliterarischen Nachweis für die Existenz dieses Dichters dar und ist damit ein wichtiges Indiz zur zeitlichen Einordnung der mittelhochdeutschen Dichtung, die größtenteils ohne Jahres- und Verfasserangaben überliefert ist. Meist geht man heute davon aus, dass der Dichter des Nibelungenliedes ein sowohl geistlich wie literarisch gebildeter Mann im Umkreis des Passauer Bischofshofs und dass sein Publikum ebenfalls dort unter den Klerikern und adligen Laien zu suchen war.</p> <p>In einer Art Anhang zum Nibelungenlied, der <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Nibelungenklage" title="Nibelungenklage">Nibelungenklage</a>, wird auch von der Entstehung der Dichtung erzählt. Diesen für die Heldenepik <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Topos" title="Topos">topischen</a> Angaben ist daran gelegen, den Inhalt der Sage als „wirklich geschehen“ auszuweisen und die erste Aufzeichnung noch in die Lebenszeit der Protagonisten zu verlegen. Ein „Meister Konrad“ wird genannt, den der Bischof „Pilgrim“ von Passau als Augenzeuge der Geschehnisse mit der Niederschrift beauftragt habe. Man nimmt an, dass dies einen ehrenden Verweis auf einen Amtsvorgänger des mutmaßlichen Förderers Wolfger darstellt, den heiligen Bischof <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Pilgrim_von_Passau" title="Pilgrim von Passau">Pilgrim von Passau</a> (971–991).</p><br /><p>Die germanistische Erforschung des Nibelungenlieds ist seit jeher verbunden mit einer geradezu verzweifelten Suche nach einem Verfassernamen. In den letzten Jahrzehnten hat die seriöse Fachwissenschaft diese Suche eingestellt. Besonders seit <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Michel_Foucault" title="Michel Foucault">Michel Foucaults</a> Untersuchungen über die unwillkürliche Fixierung auf den <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Autor" title="Autor">Autor</a> ist deutlich geworden, dass textuelle <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Anonymit%C3%A4t" title="Anonymität">Anonymität</a> nur für uns Leser der Neuzeit eine unerträgliche Erscheinung ist. Der mittelalterlichen Literatur, zumal der noch weitgehend mündlich verbreiteten Heldenepik, ist dieser Zwang zur Zuschreibung unangemessen. Heute ist es Aufgabe der <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Medi%C3%A4vistik" title="Mediävistik">Mediävistik</a>, die Andersartigkeit mittelalterlicher Dichtung und ihrer (beispielsweise autorlosen) Existenzformen zu beschreiben und zu zeigen, wo der unreflektierte moderne Blick diese Texte verzeichnet.</p> <p>Vor allem populärwissenschaftliche und heimatgeschichtliche Forschungen haben im Laufe der Zeit das Nibelungenlied an nahezu jeden zwischen 1180 und 1230 im baierisch-österreichischen Raum bezeugten Literaten anknüpfen wollen. Auch heute werden regelmäßig Namen aufs Tapet gebracht. Ausnahmslos handelt es sich dabei um methodisch fragwürdige Außenseiterthesen, die sich der Diskussion in anerkannten <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Fachzeitschrift" title="Fachzeitschrift">Fachzeitschriften</a> nicht stellen. Dazu gehören beispielsweise:</p> <ul><li><a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Konrad_von_Fu%C3%9Fesbrunnen" title="Konrad von Fußesbrunnen">Konrad von Fußesbrunnen</a> (Feuersbrunn, Niederösterreich), urkundlich um 1182 bezeugt. Er ist Autor des in 3.000 Reimpaarversen verfassten Werkes „Die Kindheit Jesu“ und wirkte in Passau. Diese These vertritt Walter Hansen in „Die Spur des Sängers“ (1987, <a href="http://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Spezial:Booksources&isbn=3785704550" class="internal">ISBN 3785704550</a>).</li><li><a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Bligger_von_Steinach" title="Bligger von Steinach">Bligger von Steinach</a></li><li>eine unbekannte Niedernburger Nonne (Berta Lösel-Wieland-Engelmann).</li><li><a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Walther_von_der_Vogelweide" title="Walther von der Vogelweide">Walther von der Vogelweide</a></li></ul><a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Nibelungenlied">Us Wikipaedia, D's Nibelungenliet</a><br />En Français dans fr.wikipedia.org, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nibelungenlied">le chant des Nibelungen</a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_p7xfXu234lM/RXMvaceTfvI/AAAAAAAAAB4/IGqsx2QNwHk/s1600-h/001r.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="http://2.bp.blogspot.com/_p7xfXu234lM/RXMvaceTfvI/AAAAAAAAAB4/IGqsx2QNwHk/s400/001r.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5004395742305156850" border="0" /></a><br /><blockquote>U<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f2"><sup>[2]</sup></a>NS. IST. .Inalten<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f3"><sup>[3]</sup></a> mæren. wnd<i>er</i>s vil geseit.<br />von heleden lobebæren. vo<i>n</i> grozer arebeit.<br />von frevde un<i>de</i> hochgeciten von weinen vn<i>de</i> klagen.<br />von kvner recken striten. mvget ir nv wnd<i>er</i> horen sagen.<br />Ez<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f4"><sup>[4]</sup></a> whs in Bvregonden<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f5"><sup>[5]</sup></a>. ein vil edel magedin.<br />daz in allen landen. niht schon<i>er</i>s mohte sin.<br />Chriemhilt<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f6"><sup>[6]</sup></a> geheizen. div wart ein schone wip.<br />dar vmbe mvsin degene. vil v<i>er</i>liesen den lip.<br />Ir<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f7"><sup>[7]</sup></a> pflagen dri kunige. edel un<i>de</i> rich.<br />Gunther<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f8"><sup>[8]</sup></a> un<i>de</i> Gernot. die rechen lobelich.<br />vn<i>de</i> Giselher<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f9"><sup>[9]</sup></a> d<i>er</i> iunge. ein wetlich<i>er</i> degen.<br />div frowe was ir swester. die helde hetens inir pflegen.<br />Ein<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f10"><sup>[10]</sup></a> richiv chuniginne. frov<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f11"><sup>[11]</sup></a> Vte<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f12"><sup>[12]</sup></a> ir mvter hiez.<br />ir vat<i>er</i> d<i>er</i> hiez Dancrât<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f13"><sup>[13]</sup></a>. d<i>er</i> in div erbe liez.<br />sit nach sime lebene. ein ellens rich<i>er</i> man.<br />d<i>er</i> ovch insiner iugende. grozer eren vil gewan.<br />Die<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f14"><sup>[14]</sup></a> h<i>er</i>ren waren milte. von arde hoh erborn.<br />mit kraft vn<i>de</i> mazen<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f15"><sup>[15]</sup></a> chvne. die rechen vz erchorn.<br />da zen Bvrgonden<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f16"><sup>[16]</sup></a>. so was ir lant genant.<br />si frvmten starchiv wunder. sit in Etzelen<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f17"><sup>[17]</sup></a> lant.<br />Ze<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f18"><sup>[18]</sup></a> Wormze bi dem Rine. si wonten mit ir ch<i>ra</i>ft.<br />in dienten von ir landen. vil stolziv ritt<i>er</i>schaft.<br />mit lobelichen eren. vnz an ir endes zit.<br />si sturben iæmerliche. sit von zweier frowen nit.<br />D<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f19"><sup>[19]</sup></a>ie dri kunige waren. als ich gesaget han<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f20"><sup>[20]</sup></a>.<br />von vil hohem ellen. in waren vnd<i>er</i>tan.<br />ovch die besten rechen. von den man hat gesaget.<br />starch vn<i>de</i> vil chvo<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f21"><sup>[21]</sup></a>ne. in scharpfen striten vnv<i>er</i>zaget.<br />Daz<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f22"><sup>[22]</sup></a> was von tronege hagene. vn<i>de</i> ovch<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f23"><sup>[23]</sup></a> d<i>er</i> brud<i>er</i> sin.<br />Danchwart<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f24"><sup>[24]</sup></a> d<i>er</i> snelle. von Metzzen<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f25"><sup>[25]</sup></a> Ortwin<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f26"><sup>[26]</sup></a>.<br />die zwene Marcg<i>ra</i>uen<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f27"><sup>[27]</sup></a>. Gere<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f28"><sup>[28]</sup></a> vn<i>de</i> Ekkewart<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f29"><sup>[29]</sup></a>.<br />Volker<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f30"><sup>[30]</sup></a> von Alzeye<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f31"><sup>[31]</sup></a>. mit ganzem ellen wol bewart.<br />Rvomolt<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f32"><sup>[32]</sup></a> d<i>er</i> chvchen meist<i>er</i>. ein vz erwelter degen.<br />Sindolt<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f33"><sup>[33]</sup></a> vn<i>de</i> Hvnolt<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f34"><sup>[34]</sup></a>. dise herren mvsin pflegen.<br />des hoves vn<i>de</i> d<i>er</i> eren. d<i>er</i> drier kunige man.<br />si heten noch manigen rechen. des ich genennen nienen kan.<br />Danchwart<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f35"><sup>[35]</sup></a> d<i>er</i> was marschalch. do was der nefe sin.<br />Trvhsetzze [des]<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f36"><sup>[36]</sup></a> kuniges. von mezzen Ortwin<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f37"><sup>[37]</sup></a>.<br />Sindolt<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f38"><sup>[38]</sup></a> d<i>er</i> was schenche. ein wetlich<i>er</i> degen.<br />Hvnolt<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f39"><sup>[39]</sup></a> was chae-<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_p7xfXu234lM/RXMyjMeTfwI/AAAAAAAAACA/unNooj-xdn4/s1600-h/001v.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="http://1.bp.blogspot.com/_p7xfXu234lM/RXMyjMeTfwI/AAAAAAAAACA/unNooj-xdn4/s400/001v.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5004399191163895554" border="0" /></a><br />-ære. si chunden hoh<i>er</i> eren pflegen.<br />Von<a href="http://www.blb-karlsruhe.de/blb/blbhtml/nib/zeilen-transkription.html#f40"><sup>[40]</sup></a> des hofes ere. vn<i>de</i> von ir witen ch<i>ra</i>ft.<br />von ir vil hohen w<i>er</i>dekeit. vn<i>de</i> von ir ritt<i>er</i>schaft.<br />d<i>er</i> die herren pflagen. mit frevden al ir leben.<br />des enchunde iv ze ware. niem<i>en</i> gar ein ende geben.<br /><span class="ni-vers"><span class="ni-in">I</span>n disen hohen eren trvmte Chriemilde</span><span class="ni-vers"><br />wie si zvge einen valchen starch schon vñ wilde<br /></span><span class="ni-vers">den ir zwene arn erchrvmme/n\ daz si daz mvste sehen</span><br />ir enkunde in dirre w/erlde\ leid/er\ nimm/er\ <geschehe><span class="ni-versnr"><br /></span><span class="ni-vers">Den trvom si do sagete ir <mvoter> voten</mvoter></span><span class="ni-versnr"><br /></span><span class="ni-vers">sine chundes niht beschaiden baz d/er\ gvten</span><span class="ni-versnr"><br /></span><span class="ni-vers">der valche den dv zivhest daz ist ein edel man</span><br />in welle got behvten dv mvst in schier vloren han<span class="ni-vers"><br />Waz saget ir mir von manne vil liebiv mvt/er\ min? </span><br /><span class="ni-vers">ane <reche> minne so wil ich imm/er\ sin</reche></span><span class="ni-vers"><br />svs schon ich wil belibe/n\ vnz an minen tot </span><br /><span class="ni-vers">Nvne versp/ri\ch ez niht ze sere sp/ra\ch ir mvt/er\ do</span><span class="ni-vers"><br />soltv imm/er\ h/er\ce/n\liche zer w/er\lde werden vro</span><span class="ni-vers"><br />daz chvmt von mannes minne dv wirst ein schone wip</span><br />ob dir got gefuget eins rehte gvten ritt/ers\ lip<span class="ni-vers"></span><span class="ni-versnr"><br /></span><span class="ni-vers">Die rede lat beliben vil liebiv frowe min<br /></span><span class="ni-versnr"></span><span class="ni-vers">ez ist an manigen wiben vil diche worden schin<br /></span><span class="ni-vers">wie liebe mit leide ze iungest lonen chan</span><span class="ni-versnr"><br /></span>ich sol si miden beide sone chan mir nimm/er\ missegan<span class="ni-vers"></span><span class="ni-versnr"><br /></span><span class="ni-vers"><span class="ni-in"></span>Chriemhilt in ir mvte sich minne gar bewach<br /></span><span class="ni-vers">sit lebete div uil gvte vil manigen lieben tac</span><br /><span class="ni-vers">daz sine wesse niem/en\ den minnen wolde ir lip<br /></span>sit wart si mit eren eines vil werden rechen wip<span class="ni-vers"><br />Der was der selbe valche den si in ir trvome sach</span><br /><span class="ni-vers">den ir beschiet ir mvot/er\ wie sere si daz rach</span><br /><span class="ni-vers">an ir nehsten magen die in slvgen sint!</span><br /><span class="ni-vers">durch sin eines sterben starp vil manich mvot/er\ kint</span></geschehe></blockquote><geschehe><span class="ni-vers"> </span></geschehe><dl><dd><br /></dd><br />In Hochdeutsch:<br /></dl><blockquote>In alten Geschichten wird uns vieles Wunderbare berichtet: von ruhmreichen Helden, von hartem Streit, von glücklichen Tagen und Festen, von Schmerz und Klage, vom Kampf tapferer Recken1: Davon könnt auch Ihr jetzt Wunderbares berichten hören.<br />Im Land der Burgunden wuchs ein edles Mädchen heran, das war so schön, daß in keinem Land der Welt ein schöneres hätte sein können. Ihr Name war Kriemhild. Später wurde sie eine schöne Frau. Um ihretwillen mußten viele Helden ihr Leben verlieren. Das liebliche Mädchen verdiente es, geliebt zu werden. Tapfere Recken bemühten sich um ihre Gunst: niemand konnte ihr feindlich gesinnt sein; denn die Edle war unbeschreiblich schön. Die Gaben, die ihr Natur und Stand verliehen hatten, wären auch für andere Frauen eine Zierde gewesen. Für sie sorgten drei edle, mächtige Könige, die beiden ruhmreichen Recken Gunther und Gernot und der junge Giselher, ein hervorragender Held. Das Mädchen war ihre Schwester, und die Fürsten hatten sie in ihrer Obhut. Die Herren, die auserlesenen Recken, waren freigebig, von hoher Abstammung, sehr kraftvoll und tapfer. Ihr Land hieß Burgund. Im Lande Etzels vollbrachten sie später wunderbare Taten. In Worms am Rhein hielten sie machtvoll hof. Die herrliche Ritterschaft des Landes diente ihnen bis zu ihrem Tod und erwarb sich und ihnen Ruhm und Ehre. Sie starben später elendiglich, weil zwei edle Frauen einander feind waren. Ihre Mutter, eine mächtige Königin, hieß Ute; ihr Vater, der ihnen nach seinem Tode die Länder und Schätze als Erbe hinterlassen hatte, war Dankrat, ein kraftvoller Mann; auch er hatte sich in seinen früheren Jahren bedeutendes Ansehen erworben. Wie ich erzählt habe, waren die drei Könige sehr kraftvoll. Ihnen dienten die hervorragendsten Recken, von denen man berichtet hat, starke und tapfere Kämpfer, die im harten Streit ihren Mann standen.</blockquote><br /><br />En Français<br /><br />Dans les temps anciens exisaient nombre de merveilleuses histoires:<br />de héros pleins de gloire, de jours de chance et de Fêtes,<br />de douleurs et de plaies, de combats de fiers combatants:<br />De cela vous entendrez les merveilles.<br /><br />Au pays des Burgondes est née une noble fille;<br />si belle que nulle part, il n'en fût d'aussi jolie.<br />Son Nom était Krimhild, et elle devint une belle femme,<br />Pour qui nombre de héros héros perdraient la vie.<br /><br />La belle femme méritait à être aimée;<br />De braves chevaliers se battirent pour elle<br />Personne ne pourraît être contre elle.<br />Car les nobles étaient indescriptiblement beaux.<br /><br />Les dons, que la nature et son rang lui ont accordée, auraient aussi un ornement pour les autres femmes. Pour elle veillait trois nobles et puissants rois;<br />Les deux glorieux chevaliers Gunther und Gernot<br />et le jeune Giselher, le plus grand des héros.<br /><br />La Fille était sa soeure, et les princes la convoitaient<br />Ces Hommes, les meilleurs chevaliers étaient généreux, de haute lignée<br />Très puissants et braves. Son royaume s'appelait Burgondie (Bourgogne).<br />Dans ce pays d'Etzel elle accomplit des actes magnifiques<br /><br />A Worms sur le Rhin elle avait une cour puissante.<br />Les nobles chevaliers du pays, la servaient jusqu'à la mort<br />Et gagnaient pour eux et pour elle Gloire et Honneur<br />Et mourrurent misérablement, car deux nobles femmes étaient ennemies<br /><br />Sa mère une puissante reine, appelée Ute,<br />Son père, Dankrat, ein homme puissant qui lui laissa après sa mort Terres et Trésors<br />Avait acquis dans ses jeunes années une grande réputation<br />Et comme je l'ai déjà raconté, les trois rois étaient très puissants.<br /><br />Les meilleurs chevaliers les servaient,<br />de ceux dont chante les louanges<br />De fort et braves combatants<br />qui restaient debout dans les plus grandes batailles<br /><br /><p>Ceci est une traduction personnelle, mais je ne suis pas germaniste, je laisse donct à votre critique, jugements et corrections de cette traduction...<br /></p>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-67745181637747715472006-12-03T16:30:00.000+00:002006-12-03T16:42:23.237+00:00Verehrung fer mina Grossvatter<span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"></span></span>Voici un petit hommage à mon grand-père, peut-être pas des plus roses, de celles qui enervent les mamans, mais j'ai retrouvé cette comptine cet après midi, et papi la chantait souvent.<br /><br />Voici l'alsacien de mon enfance, alors que je me croyais trop français pour apprendre cette langue barbare. Aujourd'hui quinze ans plus trad, quand j'y repense j'ai honte de ne pas avoir daigné apprendre cette langue magnifique. Je m'y met, mais c'est très dur d'apprendre l'alsacien quand on habite à Nantes.<br /><br />Voici donc une conptine de mon enfance:<br /><blockquote>Do re mi fa sol la la <br />Geissa schissa bellala <br />Do Re Mi Fa Sol<br />A ganza Hafa voll</blockquote>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-45452743042199324852006-12-03T16:19:00.000+00:002006-12-03T16:21:38.719+00:00REDD WISS<div style="text-align: center;"><i>redd wiss</i><br /><i> neger</i><br /><i> wiss isch scheen</i><br /><i> wiss isch nowel</i><br /><i> wiss isch g'scheit</i><br /><i> wiss isch franzeesch</i><br /><i> franzesch isch wiss</i><br /><i> wiss un chic</i><br /><i> elsässer</i><br /><i> elsässisch gegãje</i><br /><i> nitt</i><br /><i> zëll isch brimitiv</i><br /><i> vülgër</i><br /><i> pfui !</i><br /><i> drum redd wiss</i><i><br />neger</i><br /><i> illneger brischneger moderneger</i><br /><i> drum redd wiss</i><br /><i> wiss wie 's Bãris</i><br /><i> un dunk dini negersproch</i><br /><i> in formol</i><br /><i> un schenk sie im Müseum</i><br /><i> drum redd wiss</i><br /><i> neger</i><br /><i> dãss de wiss wursch</i><br /><i> endli</i><br /><i> wiss un g'scheit</i><br /><i> wiss un chic</i><br /><i> wiss wie 's Bãris</i><br /><br />André Weckmann,<br /><span style="font-style: italic;"> Schang d'sunn schint schun lang </span><br /></div>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-58317334769489995592006-12-03T16:06:00.000+00:002006-12-03T16:14:30.309+00:00Unser Vatter, wia mir d'r schnawel g'wachsa esch<dl><dd><br /></dd><dd>Unser Vàtter wo im Himmel esch </dd><dd>Heilig sei dinner Nàmme </dd><dd>Din Reich soll kumme </dd><dd>Dinner Wille soll gescheh'n </dd><dd>Wie im Himmel uf de Ard </dd><dd>unser dàglich Brot gib uns hit </dd><dd>un vergib uns unseri Schulde </dd><dd>wie mir au denne vergebe wo uns schuldig sinn </dd><dd>un loss uns nitt in Versuchung kumme </dd><dd>àwwer màch uns frei von àllem wàs schlecht isch. Amen.</dd></dl>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-46534412714745839392006-12-03T13:55:00.000+00:002008-11-13T03:27:49.333+00:00Hüldigung für Wolfgang AmadeusLaissez moi vous faire entendre les concerts:<br /><center> <span style="font-family:Arial,Helvetica;font-size:+2;color:#33ccff;"></span></center><ul><li>KV 622: Clarinet Concerto in A<span style="font-family:Arial,Helvetica;font-size:+2;color:#33ccff;"></span></li><ul><li><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09b01.mp3">Allegro</a> </li></ul><ul><li><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09b02.mp3">Adagio</a></li></ul><ul><li><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09b03.mp3">Rondo (Allegro)</a></li></ul></ul><ul><li>KV (314) / KV 271k: Oboe Concerto in C</li><ul><li><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09d04.mp3">Allegro aperto </a><br /></li><li><a href="http://http//www.mozart-weltweit.de/09d05.mp3">Adagio non troppo </a><br /></li><li><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09d06.mp3">Rondo (Allegretto) </a><br /></li></ul></ul> <ul><li>KV 314 / KV 285d: Flute Concerto in D<br /></li><ul><li><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09e01.mp3">Allegro aperto </a><br /></li><li><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09e02.mp3">Andante ma non troppo </a><br /></li><li><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09e03.mp3">Allegro</a></li></ul></ul><center><span style="font-family:Arial,Helvetica;font-size:+2;color:#33ccff;"><a href="http://www.mozart-weltweit.de/09e03.mp3"></a></span> </center><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_p7xfXu234lM/RXLes8eTfuI/AAAAAAAAABs/P69r79MvTLU/s1600-h/mozart_d.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="http://3.bp.blogspot.com/_p7xfXu234lM/RXLes8eTfuI/AAAAAAAAABs/P69r79MvTLU/s400/mozart_d.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5004306999690886882" border="0" /></a><br />écoutez donc cet hommage à Mozart...Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-30182650087119434982006-11-29T22:13:00.000+00:002006-11-29T22:16:23.690+00:00La Sangre derramada<pre id="line245"><span style="font-family: verdana;font-size:100%;" >¡QUE no quiero verla! <br /><br /> Dile a la luna que venga, <br />que no quiero ver la sangre <br />de Ignacio sobre la arena. <br /><br /> ¡Que no quiero verla! <br /><br /> La luna de par en par. <br />Caballo de nubes quietas, <br />y la plaza gris del sueño <br />con sauces en las barreras. <br /><br /> ¡Que no quiero verla! <br />Que mi recuerdo se quema. <br />¡Avisad a los jazmines <br />con su blancura pequeña! <br /><br /> ¡Que no quiero verla! <br /><br /> La vaca del viejo mundo <br />pasaba su triste lengua <br />sobre un hocico de sangres <br />derramadas en la arena, <br />y los toros de Guisando, <br />casi muerte y casi piedra, <br />mugieron como dos siglos <br />hartos de pisar la tierra. <br />No. <br />¡Que no quiero verla! <br /><br /> Por las gradas sube Ignacio <br />con toda su muerte a cuestas. <br />Buscaba el amanecer, <br />y el amanecer no era. <br />Busca su perfil seguro, <br />y el sueño lo desorienta. <br />Buscaba su hermoso cuerpo <br />y encontró su sangre abierta. <br />¡No me digáis que la vea! <br />No quiero sentir el chorro <br />cada vez con menos fuerza; <br />ese chorro que ilumina <br />los tendidos y se vuelca <br />sobre la pana y el cuero <br />de muchedumbre sedienta. <br />¡Quién me grita que me asome! <br />¡No me digáis que la vea! <br /><br /> No se cerraron sus ojos <br />cuando vio los cuernos cerca, <br />pero las madres terribles <br />levantaron la cabeza. <br />Y a través de las ganaderías, <br />hubo un aire de voces secretas <br />que gritaban a toros celestes, <br />mayorales de pálida niebla. <br />No hubo príncipe en Sevilla <br />que comparársele pueda, <br />ni espada como su espada, <br />ni corazón tan de veras. <br />Como un río de leones <br />su maravillosa fuerza, <br />y como un torso de mármol <br />su dibujada prudencia. <br />Aire de Roma andaluza <br />le doraba la cabeza <br />donde su risa era un nardo <br />de sal y de inteligencia. <br />¡Qué gran torero en la plaza! <br />¡Qué buen serrano en la sierra! <br />¡Qué blando con las espigas! <br />¡Qué duro con las espuelas! <br />¡Qué tierno con el rocío! <br />¡Qué deslumbrante en la feria! <br />¡ Qué tremendo con las últimas <br />banderillas de tiniebla! <br /><br /> Pero ya duerme sin fin. <br />Ya los musgos y la hierba <br />abren con dedos seguros <br />la flor de su calavera. <br />Y su sangre ya viene cantando: <br />cantando por marismas y praderas, <br />resbalando por cuernos ateridos, <br />vacilando sin alma por la niebla, <br />tropezando con miles de pezuñas <br />como una larga, oscura, triste lengua, <br />para formar un charco de agonía <br />junto al Guadalquivir de las estrellas. <br />¡Oh blanco muro de España! <br />¡Oh negro toro de pena! <br />¡Oh sangre dura de Ignacio! <br />¡Oh ruiseñor de sus venas! <br />No. <br />¡Que no quiero verla! <br />Que no hay cáliz que la contenga, <br />que no hay golondrinas que se la beban, <br />no hay escarcha de luz que la enfríe, <br />no hay canto ni diluvio de azucenas, <br />no hay cristal que la cubra de plata. <br />No, <br />¡¡Yo no quiero verla!! </span> </pre><span style="font-size:100%;">Federico Garcia Lorca, Llantos por Ignacio Sanchez Mejias</span>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-53710668386033205302006-11-29T22:08:00.000+00:002006-12-03T17:16:17.214+00:00La Cogida y la Muerte<p> A las cinco de la tarde.<br />Eran las cinco en punto de la tarde.<br />Un niño trajo la blanca sábana<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Una espuerta de cal ya prevenida<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Lo demás era muerte y sólo muerte<br /><i>a las cinco de la tarde.</i> </p> <p> El viento se llevó los algodones<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Y el óxido sembró cristal y níquel<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Ya luchan la paloma y el leopardo<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Y un muslo con un asta desolada<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Comenzaron los sones del bordón<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Las campanas de arsénico y el humo<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />En las esquinas grupos de silencio<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />¡Y el toro, solo corazón arriba!<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Cuando el sudor de nieve fue llegando<br /><i>a las cinco de la tarde,</i><br />cuando la plaza se cubrió de yodo<br /><i>a las cinco de la tarde,</i><br />la muerte puso huevos en la herida<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br /><i>A las cinco de la tarde.</i><br /><i>A las cinco en punto de la tarde.</i> </p> <p> Un ataúd con ruedas es la cama<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Huesos y flautas suenan en su oído<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />El toro ya mugía por su frente<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />El cuarto se irisaba de agonía<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />A lo lejos ya viene la gangrena<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Trompa de lirio por las verdes ingles<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />Las heridas quemaban como soles<br /><i>a las cinco de la tarde,</i><br />y el gentío rompía las ventanas<br /><i>a las cinco de la tarde.</i><br />A las cinco de la tarde.<br />¡Ay qué terribles cinco de la tarde!<br />¡Eran las cinco en todos los relojes!<br />¡Eran las cinco en sombra de la tarde!</p><p>Federico Garcia Lorca,<br />Llanto por Ignacio Sanchez Mejias</p>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-42540212748456971152006-11-29T21:44:00.000+00:002006-11-29T21:45:26.869+00:00Epilogue<div class="itemBody"><p class="itemText">La vie aura passé comme un grand château triste que tous les vents traversent<br />Les courants d'air claquent les portes et pourtant aucune chambre n'est fermée<br />Il s'y assied des inconnus pauvres et las qui sait pourquoi certains armés<br />Les herbes ont poussé dans les fossés si bien qu'on n'en peut plus baisser la herse<br /><br />Quand j'étais jeune on me racontait que bientôt viendrait la victoire des anges<br />Ah comme j'y ai cru comme j'y ai cru puis voilà que je suis devenu vieux<br />Le temps des jeunes gens leur est une mèche toujours retombant dans les yeux<br />Et ce qu'il en reste aux vieillards est trop lourd et trop court que pour eux le vent change<br /><br />J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre<br />Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant<br />Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ<br />Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre<br /><br />Je vois tout ce que vous avez devant vous de malheur de sang de lassitude<br />Vous n'aurez rien appris de nos illusions rien de nos faux pas compris<br />Nous ne vous aurons à rien servi vous devrez à votre tour payer le prix<br />Je vois se plier votre épaule A votre front je vois le pli des habitudes<br /><br />Bien sûr bien sûr vous me direz que c'est toujours comme cela mais justement<br />Songez à tous ceux qui mirent leurs doigts vivants leurs mains de chair dans l'engrenage<br />Pour que cela change et songez à ceux qui ne discutaient même pas leur cage<br />Est - ce qu'on peut avoir le droit au désespoir le droit de s'arrêter un moment<br /><br />J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre<br />Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant<br />Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ<br />Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre<br /><br />Songez qu'on n'arrête jamais de se battre et qu'avoir vaincu n'est trois fois rien<br />Et que tout est remis en cause du moment que l'homme de l'homme est comptable<br />Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d'épouvantables<br />Car il n'est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien<br /><br />Et vienne un jour quand vous aurez sur vous le soleil insensé de la victoire<br />Rappelez vous que nous avons aussi connu cela que d'autres sont montés<br />Arracher le drapeau de servitude à l'Acropole et qu'on les a jetés<br />Eux et leur gloire encore haletants dans la fosse commune de l'histoire<br /><br />J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre<br />Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant<br />Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ<br />Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre<br /><br />Je ne dis pas cela pour démoraliser Il faut regarder le néant<br />En face pour savoir en triompher Le chant n est pas moins beau quand il décline<br />Il faut savoir ailleurs l'entendre qui renaît comme l'écho dans les collines<br />Nous ne sommes pas seuls au monde à chanter et le drame est l'ensemble des chants<br /><br />Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu'une voix se taise<br />Sachez le toujours le choeur profond reprend la phrase interrompue<br />Du moment que jusqu'au bout de lui même le chanteur a fait ce qu'il a pu<br />Qu'importe si chemin faisant vous allez m'abandonner comme une hypothèse<br /><br />J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre<br />Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant<br />Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ<br />Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre<br /><br />LOUIS ARAGON, Les Poëtes, Epilogue<br /></p></div> <span class="itemAdminLink"></span>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-40146406491518920402006-11-22T10:04:00.000+00:002006-11-22T10:06:08.381+00:00La Rose et le RésédaCelui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Tous deux adoraient la belle<br />Prisonnière des soldats<br />Lequel montait à l'échelle<br />Et lequel guettait en bas<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Qu'importe comment s'appelle<br />Cette clarté sur leur pas<br />Que l'un fut de la chapelle<br />Et l'autre s'y dérobât<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Tous les deux étaient fidèles<br />Des lèvres du coeur des bras<br />Et tous les deux disaient qu'elle<br />Vive et qui vivra verra<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Quand les blés sont sous la grêle<br />Fou qui fait le délicat<br />Fou qui songe à ses querelles<br />Au coeur du commun combat<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Du haut de la citadelle<br />La sentinelle tira<br />Par deux fois et l'un chancelle<br />L'autre tombe qui mourra<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Ils sont en prison Lequel<br />A le plus triste grabat<br />Lequel plus que l'autre gèle<br />Lequel préfère les rats<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Un rebelle est un rebelle<br />Deux sanglots font un seul glas<br />Et quand vient l'aube cruelle<br />Passent de vie à trépas<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Répétant le nom de celle<br />Qu'aucun des deux ne trompa<br />Et leur sang rouge ruisselle<br />Même couleur même éclat<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />Il coule il coule il se mêle<br />À la terre qu'il aima<br />Pour qu'à la saison nouvelle<br />Mûrisse un raisin muscat<br />Celui qui croyait au ciel<br />Celui qui n'y croyait pas<br />L'un court et l'autre a des ailes<br />De Bretagne ou du Jura<br />Et framboise ou mirabelle<br />Le grillon rechantera<br />Dites flûte ou violoncelle<br />Le double amour qui brûla<br />L'alouette et l'hirondelle<br />La rose et le réséda<br /><br />Louis Aragon,<br />La rose et le RésédaSoïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-24595688987605182312006-11-21T21:58:00.000+00:002006-11-22T05:20:50.198+00:00Rythmus TeutonicusRithmus Teutonicus de piae memoriae<br /> Hluduico rege filio hluduici aeq;<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://photos1.blogger.com/x/blogger2/1688/931739144059881/1600/788798/Ms0150f0141v.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="http://photos1.blogger.com/x/blogger2/1688/931739144059881/400/639007/Ms0150f0141v.jpg" alt="" border="0" /></a><br />1 Einan kuning uueiz ih. Heizsit her hluduig.<br />2 Ther gerno gode thionot. Ih uueiz her imos lonot.<br />3 Kind uuarth her faterlos. Thes uuarth imo sar buoz.<br />4 Holoda inan truhtin. Magaczogo uuarth her sin.<br />5 Gab er imo dugidi. Fronisc githigini.<br />6 Stual hier in urankon. So bruche her es lango.<br />7 Thaz gideilder thanne, Sar mit karlemanne.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://photos1.blogger.com/x/blogger2/1688/931739144059881/1600/78560/Ms0150f0142r%202.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="http://photos1.blogger.com/x/blogger2/1688/931739144059881/400/900146/Ms0150f0142r%202.jpg" alt="" border="0" /></a><br />8 Bruoder sinemo. Thia czala uuunniono.<br />9 So thaz uuarth al gendiot. Koron uuolda sin god.<br />10 Ob her arbeidi. So iung tholon mahti.<br />11 Lietz her heidine man. Obar seo lidan.<br />12 Thiot urancono. Manon sundiono.<br />13 Sume sar verlorane. Uuurdun sumerkorane.<br />14 Haranskara tholota. Ther et misselebeta.<br />15 Ther ther thanne thiob uuas. Inder thanana ginas.<br />16 Nam sina uaston. Sidh uuarth her guot man.<br />17 Sum unas luginari. Sum skachari.<br />18 Sum fol loses. Inder gibuotza sih thes.<br />19 Kuning uuas eruirrit. Thaz richi al girrit.<br />20 Uuas erbolgan krist. Leidhor thes ingald iz.<br />21 Thoh erbarmedes got. Uuuisser alla thia not.<br />22 Hiez hluduigan. Tharot sar ritan.<br />23 Hluduig kuning min. Hilph minan liutin.<br />24 Heigun sa northman. Harto biduuungan.<br />25 Thanna sprah hluduig. Herro so duon ih.<br />26 Dot ni rette mir iz. Al thaz thu gibiudist.<br />27 Tho nam her godes urlub. Huob her gundfanon uf.<br />28 Reit her thara in urankon. Ingagan northmannon.<br />29 Gode thancodum. The sin beidodun.<br />30 Quadhun al fromin. So lango beidon uuir thin.<br />31 Thanne sprah luto. Hluduig ther guoto.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://photos1.blogger.com/blogger2/1688/931739144059881/1600/Ms0150f0142v%203.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="http://photos1.blogger.com/blogger2/1688/931739144059881/400/Ms0150f0142v%203.jpg" alt="" border="0" /></a><br />32 Trostet hiu gisellion. Mine notstallon.<br />33 Hera santa mih god. Ioh mir selbo gibod.<br />34 Ob hiu rat thuhti. Thaz ih hier geuuhti.<br />35 Mih selbon ni sparoti. Uncih hiu gineriti.<br />36 Nu uuillih thaz mir uolgon. Alle godes holdon.<br />37 Giskerit ist thiu hier uuist. So lango so uuili krist.<br />38 Uuili her unsa hina uarth. Thero habet her giuualt.<br />39 So uuer so hier in ellian. Giduot godes uuillion.<br />40 Quimit he gisund uz. Ih gilonon imoz.<br />41 Bilibit her thar inne. Sinemo kunnie.<br />42 Tho nam her skild indi sper. Ellianlicho reit her<br />43 Uolder uuar errahchon. Sina uuidarsahchon.<br />44 Tho ni uuas iz buro lang. Fand her thia northman.<br />45 Gode lob sageda. Her sihit thes her gereda.<br />46 Ther kuning reit kuono. Sang lioth frano.<br />47 Ioh alle saman sungun. Kyrrie leison.<br />48 Sang uuas gisungan. Uuig uuas bigunnan.<br />49 Bluot skein in uuangon. Spilod unther urankon.<br />50 Thar uaht thegeno gelih. Nichein soso hluduig.<br />51 Snel indi kuoni. Thaz uuas imo gekunni.<br />52 Suman thuruh skluog her. Suman thuruh stah her.<br />53 Her skancta cehanton, Sinan fianton.<br />54 Bitteres lides. So uue hin hio thes libes.<br />55 Gilobot si thiu godes kraft. Hluduig uuarth sigihaft.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://photos1.blogger.com/blogger2/1688/931739144059881/1600/Ms0150f0143r%204.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 292px; height: 436px;" src="http://photos1.blogger.com/blogger2/1688/931739144059881/400/Ms0150f0143r%204.jpg" alt="" border="0" /></a><br />56 Iah allen heiligon thanc. Sin uuart the sigikamf.<br />57 [U]uolar abur hluduig. Kuning uu[ig-*]salig.<br />58 [S]o garo so ser hio uuas. So uuar ses thurft uuas.<br />59 Gihalde inan truhtin. Bi sinan ergrehtin.<br /><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold;"> traduction</span><br /><br />1 Je connais un roi, nommé le seigneur Louis<br />2 Qui sert Dieu volontiers, et que Dieu récompense ; je le sais.<br />3 Enfant, il perdit son père ; mais fut bientôt dédommagé :<br />4 Dieu le prit en grâce et devint son tuteur ;<br />5 Il lui donna de bonnes qualités, des serviteurs fidèles<br />6 Et un trône ici en France : qu'il en jouisse longtemps !<br />7 Ces biens, il les partagea, peu après, avec Carloman<br />8 Son frère. C'était pour eux un objet de beaucoup de joie.<br />9 Cela fait, Dieu voulut l'éprouver,<br />10 Et voir s'il soutiendrait l'adversité, dans un âge aussi tendre :<br />11 Il permit que les païens traversassent la mer,<br />12 Pour rappeler aux Francs leurs péchés.<br />13 Les uns furent détruits, les autres épargnés ;<br />14 Celui qui avait vécu méchamment était soumis à toutes sortes d'outrages ;<br />15 Celui qui avait volé et qui se corrigeait de ce défaut<br />16 S'imposa des jeûnes et devint honnête homme ;<br />17 Le menteur, le ravisseur<br />18 Le fourbe firent tous pénitence.<br />19 Le roi était inquiet, l'empire tout troublé ;<br />20 La colère de Jésus-Christ, hélas, pesait sur le pays.<br />21 Mais Dieu eut enfin pitié ; voyant toutes ces calamités<br />22 Il ordonna au roi Louis de monter à cheval.<br />23 "Louis, mon roi (dit-il), secourez mon peuple,<br />24 Si durement opprimé par les Normands."<br />25 Louis répond : "Je ferai, Seigneur<br />26 Si la mort ne m'arrête, tout ce que vous me commanderez."<br />27 Prenant congé de Dieu, il hissa le gonfanon,<br />28 Et se mit en marche, à travers le pays, contre les Normands.<br />29 Dieu fut loué par ceux qui l'attendaient pour être secourus ;<br />30 Ils dirent : "Seigneur, nous vous attendons depuis longtemps."<br />31 Ce bon roi Louis leur dit alors :<br />32 "Consolez-vous, mes compagnons, mes braves défenseurs !<br />33 Je viens envoyé par Dieu, qui m'a envoyé ses ordres.<br />34 Je réclame vos conseils pour le combat,<br />35 Sans m'épargner moi-même jusqu'à ce que vous soyez délivrés.<br />36 Je veux que ceux qui sont restés fidèles à Dieu me suivent.<br />37 La vie nous est donnée, aussi longtemps que Christ le permet ;<br />38 S'il veut notre trépas, il en est bien le maître.<br />39 Quiconque viendra avec ardeur exécuter les ordres de Dieu<br />40 Sera récompensé par moi dans sa personne s'il survit,<br />41 Dans sa famille s'il succombe."<br />42 Alors il prit son bouclier et sa lance, poussa son cheval,<br />43 Et brûla d'ardeur de se venger sur ses ennemis.<br />44 En peu de temps il trouva les Normands<br />45 Et rendit grâce à Dieu, voyant ce qu'il cherchait.<br />46 Le roi s'avança vaillamment, entonna un cantique saint,<br />47 Et toute l'armée chantait avec lui Kyrie eleison !<br />48 Le chant finissant, le combat commençant,<br />49 On vit le sang monter au visage des Francs et couler parmi eux.<br />50 Chacun fit son devoir mais personne n'égala Louis<br />51 En adresse et en audace. Il tenait cela de sa naissance.<br />52 Il renversait les uns, il perçait les autres,<br />53 Et versait dans ce moment à ses ennemis<br />54 Une boisson très amère. Malheur à jamais à leur existence !<br />55 Dieu soit loué, Louis fut vainqueur.<br />56 Gloire à tous les saints la victoire fut à lui<br />57 A Toi, Louis, notre Roi, chanceux dans la victoire.<br />58 Il est toujours là où son aide est nécéssaire.<br />59 Conservez-le Seigneur dans sa majesté.<br /><br /><br /><div style="text-align: right;">Rhytme Teutonique (premier poème en langue "haut allemand")<br />Bibliothèque Municipale de Valancienne<br /></div><br />Le Rithmus Teutonicus célèbre la victoire de Louis III sur les Normands à Saucourt-en-Vimeu le 3 août 881. Il a été rédigé dans l'entourage du roi, peu après la bataille et avant la mort du roi Louis III, le 5 août 882 car, dans le poème, ce dernier est présenté comme encore vivant. C’est un chant de louange dont la musique est perdue mais dont les 59 vers allitérés nous sont parvenus "clandestinement" sur les derniers feuillets d’un recueil de sermons de Grégoire de Naziance venu de l’<strong><a href="http://www.ville-valenciennes.fr/bib/accueil/Collections/abstamand.asp">abbaye de Saint-Amand</a></strong>. Le texte aurait été destiné à l’édification des hôtes “germanophones ” de l'abbaye dont l'abbé Gozlin était alors proche de l'entourage royal.<br /><br />Ce texte me rappelle un peu l'Ormuinn Langii feroëien; dans sa composition et dans ses thèmesSoïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-10708568821613034432006-11-21T21:37:00.000+00:002006-11-21T21:58:14.467+00:00Le Cantilène de Sainte Eulalie<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://photos1.blogger.com/x/blogger2/1688/931739144059881/1600/361797/Ms0150f0141v.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="http://photos1.blogger.com/x/blogger2/1688/931739144059881/400/121970/Ms0150f0141v.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Transcription</span><br /><br />Buona pulcella fut Eulalia,<br />Bel auret corps, bellezour anima.<br /><br />Voldrent la veintre li Deo inimi,<br />Voldrent la faire diaule servir.<br /><br />Elle no'nt eskoltet les mals conselliers,<br />Qu'elle Deo raneiet chi maent sus en ciel,<br /><br />Ne por or ned argent ne paramenz,<br />Por manatce regiel ne preiement ;<br /><br />Niule cose non la pouret omque pleier<br />la polle sempre non amast lo Deo menestier.<br /><br />E por o fut presentede Maximiien,<br />Chi rex eret a cels dis soure pagiens.<br /><br />Il li enortet, dont lei nonque chielt,<br />Qued elle fuiet lo nom christiien.<br /><br />Ell' ent aduret lo suon element.<br />Melz sostendreiet les empedementz<br /><br />Qu'elle perdesse sa virginitet.<br />Por o's furet morte a grand honestet.<br /><br />Enz enl fou lo getterent com arde tost.<br />Elle colpes non auret, por o no's coist.<br /><br />A czo no's voldret concreidre li rex pagiens,<br />Ad une 'spede li roveret tolir lo chief.<br /><br />La domnizelle celle kose non contredist,<br />Volt lo seule lazsier, si ruovet Krist.<br /><br />In figure de colomb volat a ciel.<br />Tuit oram que por nos degnet preier<br /><br />Qued auuisset de nos Christus mercit<br />Post la mort et a lui nos laist venir<br /><br />Par souue clementia.<br /> <br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Traduction</span><br /><br />Eulalie était une jeune fille parfaite,<br />elle avait un beau corps, une âme plus belle encore.<br /><br />Les ennemis de Dieu voulurent la vaincre,<br />ils voulurent la faire servir le diable.<br /><br />Mais elle n'écouta pas les mauvais conseillers<br />qui l'engageaient à renier Dieu dont le séjour est dans les cieux.<br /><br />Ni l'or, ni l'argent, ni les parures,<br />ni les menaces du roi, ni les prières,<br /><br />rien ne put amener la jeune enfant<br />à cesser d'aimer le service de Dieu.<br /><br />On la conduisit donc devant Maximien<br />qui régnait en ce temps là sur les païens.<br /><br />Il l'exhorte, peine perdue,<br />à déserter la cause du Christ.<br /><br />Aussi endure-t-elle le supplice du feu.<br />Elle supporterait plutôt les supplices<br /><br />que de perdre la pureté de son âme.<br />C'est pourquoi elle subit une mort glorieuse.<br /><br />On la jeta dans le feu pour la brûler promptement.<br />Elle n'avait commis aucun péché, c'est pourquoi elle ne se consuma pas.<br /><br />Le roi païen ne voulut pas s'y résigner :<br />il ordonna de lui trancher la tête avec une épée.<br /><br />La noble fille ne s'y refusa pas,<br />elle voulait quitter le monde et elle en supplie le Christ.<br /><br />Sous la forme d'une colombe, elle s'envola au ciel.<br />Prions tous, afin qu'elle daigne intercéder pour nous,<br /><br />et que le Christ nous prenne en pitié,<br />après la mort, et nous laisse venir à lui,<br /><br />dans sa miséricorde.<br /><br /><div style="text-align: right;">Cantilène romane de Sainte Eulalie (premier poème en langue romane "française")<br />Bibliothèque Municipale de Valancienne<br /></div>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-39561644405424365422006-11-21T21:21:00.000+00:002006-11-21T21:29:39.537+00:00Devine<p class="MsoBodyText">un grand champ de lin bleu parmi les raisins noirs<br />lorsqu vers moi le vent l'incline frémissant<br />un grand champ de lin bleu qui fait au ciel miroir<br />et c'est moi qui frémis jusqu'au fond de mon sang</p> <p class="MsoBodyText">DEVINE<br /><br />un grand champ de lin bleu dans le jour revenu<br />longtemps y traîne encore une brume des songes<br />et j'ai peur d'y lever des oiseaux inconnus<br />dont au loin l'ombre ailée obscurément s'allonge</p> <p class="MsoBodyText">DEVINE<br /><br />un grand champ de lin bleu de la couleur des larmes<br />ouvert sur un pays que seul l'amour connaît<br />ou tout à le parfum le pouvoir et le charme<br />comme si des baisers toujours s'y promenaient<br /></p> <p class="MsoBodyText">DEVINE</p> <p class="MsoBodyText">un grand champ de lin bleu dont c'est l'étonnement<br />toujours à découvrir une eau pure et profonde<br />de son manteau couvrant miraculeusement<br />est ce un lac ou la mer les épaules du monde</p> <p class="MsoBodyText">DEVINE<br /><br />un grand champ de lin bleu qui parle rit et pleure<br />je m'y plonge et m'y perds dis -moi devines-tu<br />quelle semaille y fit la joie et la douleur<br />et pourquoi de l'aimer vous enivre et vous tue</p> <p class="MsoBodyText">DEVINE</p><br /><div style="text-align: right;">Louis Aragon,<br />Le fou d'Elsa, Devine</div>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-78387599522682536192006-11-21T20:53:00.000+00:002006-11-21T21:06:16.030+00:00L'Aveu de Phèdre<span style=";font-family:Times,Times New Roman;font-size:100%;" >Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Egée<br /> Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée,<br /> Mon repos, mon bonheur semblait être affermi,<br /> Athènes me montra mon superbe ennemi.<br /> Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;<br /> Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;<br /> Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;<br /> Je sentis tout mon corps et transir et brûler.<br /> Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,<br /> D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.<br /> Par des voeux assidus je crus les détourner :<br /> Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner ;<br /> De victimes moi-même à toute heure entourée,<br /> Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.<br /> D'un incurable amour remèdes impuissants !<br /> En vain sur les autels ma main brûlait l'encens :<br /> Quand ma bouche implorait le nom de la Déesse,<br /> J'adorais Hippolyte ; et le voyant sans cesse,<br /> Même au pied des autels que je faisais fumer,<br /> J'offrais tout à ce Dieu que je n'osais nommer.<br /> Je l'évitais partout. O comble de misère !<br /> Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.<br /> Contre moi-même enfin j'osai me révolter :<br /> J'excitai mon courage à le persécuter.<br /> Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre,<br /> J'affectai les chagrins d'une injuste marâtre ;<br /> Je pressai son exil, et mes cris éternels<br /> L'arrachèrent du sein et des bras paternels.<br /> Je respirais, Oenone ; et depuis son absence,<br /> Mes jours moins agités coulaient dans l'innocence.<br /> Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,<br /> De son fatal hymen je cultivais les fruits.<br /> Vaines précautions ! Cruelle destinée !<br /> Par mon époux lui-même à Trézène amenée,<br /> J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné :<br /> Ma blessure trop vive aussitôt a saigné.<br /><br /><br /></span><div style="text-align: right;"><span style=";font-family:times new roman;font-size:100%;" >"L'Aveu de Phèdre",</span><br /><span style=";font-family:times new roman;font-size:100%;" >Jean Racine,</span><br /><span style=";font-family:times new roman;font-size:100%;" ><span style="font-style: italic;"><i>Phèdre, Acte I, scène 4, vers 31 à 76</i></span></span><br /></div>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7632807068138546840.post-62119321558560270402006-11-21T20:49:00.000+00:002006-11-21T20:53:37.539+00:00Toast FunebreÔ de notre bonheur, toi, le fatal emblème !<br /><br />Salut de la démence et libation blême,<br />Ne crois pas qu'au magique espoir du corridor<br />J'offre ma coupe vide où souffre un monstre d'or !<br />Ton apparition ne va pas me suffire :<br />Car je t'ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre.<br />Le rite est pour les mains d'éteindre le flambeau<br />Contre le fer épais des portes du tombeau<br />Très simple de chanter l'absence du poëte,<br />Que ce beau monument l'enferme tout entier :<br />Si ce n'est que la gloire ardente du métier,<br />Jusqu'à l'heure commune et vile de la cendre,<br />Par le carreau qu'allume un soir fier d'y descendre,<br />Retourne vers les feux du pur soleil mortel !<br /><br />Magnifique, total et solitaire, tel<br />Tremble de s'exhaler le faux orgueil des hommes.<br />Cette foule hagarde ! elle annonce : Nous sommes<br />La triste opacité de nos spectres futurs.<br />Mais le blason des deuils épars sur de vains murs,<br />J'ai méprisé l'horreur lucide d'une larme,<br />Quand, sourd même à mon vers sacré qui ne l'alarme,<br />Quelqu'un de ces passants, fier, aveugle et muet,<br />Hôte de son linceul vague, se transmuait<br />En le vierge héros de l'attente posthume.<br />Vaste gouffre apporté dans l'amas de la brume<br />Par l'irascible vent des mots qu'il n'a pas dits,<br />Le néant à cet Homme aboli de jadis :<br />"Souvenir d'horizons, qu'est-ce, ô toi, que la Terre ?"<br />Hurle ce songe; et, voix dont la clarté s'altère,<br />L'espace a pour jouet le cri : "Je ne sais pas !"<br /><br />Le Maître, par un oeil profond, a, sur ses pas,<br />Apaisé de l'éden l'inquiète merveille<br />Dont le frisson final, dans sa voix seule, éveille<br />Pour la Rose et le Lys le mystère d'un nom.<br />Est-il de ce destin rien qui demeure, non ?<br />Ô vous tous! oubliez une croyance sombre.<br />Le splendide génie éternel n'a pas d'ombre.<br />Moi, de votre désir soucieux, je veux voir,<br />A qui s'évanouit, hier, dans le devoir,<br />Idéal que nous font les jardins de cet astre,<br />Survivre pour l'honneur du tranquille désastre<br />Une agitation solennelle par l'air<br />De paroles, pourpre ivre et grand calice clair,<br />Que, pluie et diamant, le regard diaphane<br />Resté là sur ces fleurs dont nulle ne se fane,<br />Isole parmi l'heure et le rayon du jour !<br /><br />C'est de nos vrais bosquets déjà tout le séjour,<br />Où le poëte pur a pour geste humble et large<br />De l'interdire au rêve, ennemi de sa charge :<br />Afin que le matin de son repos altier,<br />Quand la mort ancienne est comme pour Gautier<br />De n'ouvrir pas les yeux sacrés et de se taire,<br />Surgisse, de l'allée ornement tributaire,<br />Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit,<br />Et l'avare silence et la massive nuit.<br /><br /><div style="text-align: right;">Stéphane Malarmé,<br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-family:Arial;font-size:100%;" ><a class="poeme" href="http://poesie.webnet.fr/auteurs/mallarme.html" onmouseover="window.status='Retour à la liste des poèmes de cet auteur'; return true" onmouseout="window.status=' '; return true">(1842-1898)</a><br /><br /></span><div style="text-align: left;">cf: JBX, Reflets d'acide, Zehirman<br /></div></div>Soïwatterhttp://www.blogger.com/profile/02700840394794300961noreply@blogger.com0