mercredi 3 juin 2009

Hallelujah: Leonard Cohen

Maman,

Petit exercice de culture et d'anglais...

La dernière fois que nous avions fait un tour ensemble à la FNAC à Colmar, une de tes remarques m'a complètement sidéré. Scotché, sans voix, je venais d'entendre une horreur sans nom: le "Halleluja" de Jeff Buckley! Et depuis, à chaque fois que j'entends ce morceau, et Dieu seul sait combien il tourne, je repense à cette énormité...

Il me faut réparer cette faute, et redonner son sens à l'Histoire (dans le sens littéral du terme)... Voici un morceau que tu va m'étudier, ne serait-ce que pour améliorer ton anglais. Tu as normalement, maintenant que tu as passé ton CAPER, toutes les pistes pour décoder les messages cachés: entre autre, 1 Samuel 16:23, 2 Samuel 12:2, Juges 16.

Je penses que tu seras surprise...

Attention, il y a de nombreuses versions, car Leonard Cohen a modifié les paroles à peu près à chaque fois qu'il a repris ce chant, et les différents interprètes à sa suite ont fait de même... Celle-ci, c'est ma préférée de Cohen, le Live in London en 2008. Alors, pas de triche, Internet ne te sera d'aucune aide.

Bonne chance!


Découvrez Leonard Cohen!

vendredi 14 décembre 2007

Saga MP3 II

Voici une petite descriptions des premières sagas MP3 qui m'ont réllement marqué:

Le Donjon de Naheubeuk (série réaliséé par John Lang, alias Maître POC, avec l'aide du Naheulband):
2 saisons soit 28 épisodes
Ce par quoi tout a commencé.

imaginez l'equipe d'avanturier la plus incompétante, maladroite, débile et veinarde qu'il soit, ca va vous avez visualisé, et bien imaginez mil fois pire... vous avez les aventuriers du Donjon de Naheulbeuk. L'histoire se passe sur la Terre de Fangh. Un magicien a commendité une petite équipe d'aventuriers pour rechercher la douzieme statuette de Gladofera en echange de 8000 PO gardée par le maître du Donjon. Elle se compose d'un Ranger au regard d'acier (qui a déjà réalisé une quête avant, rechercher dans tout le village les poules de son grand-père qui s'étaient échappées), d'une magicienne au cheveux de feu (qui a des petits problèmes avec ses sort, vous verrez), une elfe agile (humhum!!!) et rusée (humhum!!!), d'un nain comme les autres (enfin petit quoi), d'un voleur perspicace (et couard...), d' un barbare brutal (Baston...), d'un orgre impitoyayble (Agala zogzog.... il dit qu'il a envie de chier) pour la plus grande aventure de tous les temps... Bien sûr, le nain et l'elfette passent leur temps à s'injurier, le barbare a toujours envie de bastonner, l'ogre de manger, le voleur de rebrousser chemin, la magicienne d'apprendre des nouveau sorts... On se retrouve plongé dans un univers à la Donjon et Dragon... mais en un miliard de fois plus débile... Nous en sommes maintenant à la 2eme saison,c'est de point de départ de ce genre nouveau, c'en est pas moins l'une des saga le mieux reussies avec un scenario travaillé et une qualité d enregistrement presque professionnelle.


Les rescapés du Survivaure (série réalisée par Frank Gallois, alias Knarf, membre du Naheulband, avec l'aide de Maître POC):
13 épisodes
Un équipage spatial hétéroclite envoyé par le Consortium est chargé de ramener de la planète Mulhiari 7eme planete du systeme Glontrune de l'Hilarium lourd, pour contrer les attaques des Krygonites (la particularité de l'hilarium lourd est que mélangé à de l'eau de mer, on obtient un puissant gas hilarant; allez trouver de l'eau de mer dans l'espace). Mais pour mener à bien cette mission, ce groupe de héros est affecté au vaisseau le plus lamentable de toute la galaxie, le NHL Survivaure. Finalement, l'équipage ne font qu'amasser les échecs, ils arrivent même à détruire le Spatioport qui les envoie en mission.
Les héros:
  • Le capitaine Bleûten : le commandant en chef de l'équipage, ne dépassant pas le mètre soixante, il n'aime pas l'extra-terrestre. Il a beau faire tous les efforts possibles pour réussir, il collectionne les échecs.
  • Le sergent Johnson : le second du vaisseau, il est très sensible et peut même être parfois... débordé d'émotions. Il est d'ailleurs très ému par le lieutenant Sabrovitch.
  • Le caporal Eagle : le pilote du vaisseau, totallement incompétent, étant à la base pilote de sous-marin.
  • Le lieutenant Tatianna Sabrovitch : unique femme qui semble déjà avoir eu des aventures d'un autre genre avec le capitaine Bleûten et le sergent Johnson, elle a un penchant nymphomane (et pas seulement un penchant). Il n'y a guère qu'avec le robot traducteur qu'elle n'ait pas eu d'aventure. Sa fonction sur le NHL Survivaure est assez floue, communications et agent médical de bord àce qu'il semble.
  • Hans : le mécanicien allemand. Il s'occupe de la salle des machines et plus généralement de l'entretien du vaisseau. Il connaît par cœur chaque boulon du vaisseau acr il en a la charge depuis sa sortie e l'Académie des Sciences... l'année précédente... pour démontage et remontage complet et transformation en musée. Malheureusement, ses connaissances ne sont que théoriques et il a la mémoire défaillante. (il ne sais même pas ce qu'il y a au niveau 3)
  • Le D6R27-H59P : c'est un robot traducteur universel. Il comprend des milliers de langues. Seulement, il ne parle pas la langue de l'équipage, uniquement une forme de communication sonore binaire. Il fait aussi radio FM, yaourtière, et il clignote et il flotte dans l'eau.
  • L'extra-terrestre : au nom imprononçable, il n'aime pas le capitaine qui se trouve être intellectuellement bien inférieur à lui. Il faut dire que l'extra-terrestre a deux cerveaux, ça aide un peu. Il est engagé par le Consortium pour traduire les paroles du D6R27-H59P.
Les ennemis:
  • Les krygonites: des extra-terrestres belliqueux pourvus de tentacules, à l'apparence répugnante, sauf aux yeux du lieutenant Sabrovitch (parsque leurs tantacules s'agitent dans tous les sens). Ils tentent de mettre en échec la mission du Survivaure. leur chef, le Grand Gluant, secondé par le lieutenant Krasbeurk, est chef ignoble, sans pitié, sans compassion, sans humanité (normal pour un extra-terrestre).
  • Les limacius petroleum gargantis: especes de gasteropode de trés grande taille, se nourissant essanciellement d'hydrocarbure et reconnaissable par la trainée de bave sombre qu elles laisse derriere elle. Ces bêtes infestent le Survivaure. en cas e rencontre il vaut mieux avoir son LASER a portée de main.
La saga a été adaptée en BD en juin 2006 par par Knarf et Marion Poinson, déja dessinatrice de 2 tomes du Donjon de naheulbeuk retraçant les péripéties de la première saison. Knarf étant ingénieur du son, la qualité sonore est exceptionnelle. L'humour et le scénario sont quant à eux irréprochables... un vrai moment de bonheur.

Reflets d'Acide (série inventée par JBX):
12 épisodes, un 13ème en cours d'écriture
L'aventure commence à la taverne du voyageur, à Maender Alkoor, ville située sur l'île au milieu d'un volcan faisant partie des montagnes Noires, limite entre les Terres Chaotiques et l'Empire des Terres Chevaleresques. Wrandrall est à la recherche de compagnons de route pour débuter sa quête. Il a sur un parchemin magique les coordonnées secretes d'un souterrain et compte bien y découvrir un trésor. Ils devront passer la Forêt des Eventrés, traverser le Fleuve des Glaires Tièdes, s'enfoncer dans la Grotte de l'Herpès Ecorché, traverser la Colline des Milles Gangrènes, escalader le Mont Mucuset pour finir, descendre dans le Gouffre de AAAHHHHHHHHHHHH!!!! (tiens marrant ce nom), également surnommé le Trou de la Merdaille (pwahhhh!!!!)

Cette saga MP3, se situant dans l'univers rôlistique médiéval-fantastique du jeu de rôle éponyme nous est présentée par les trois fondateurs du jeu et du site s'y rapportant. Contrairement à la plupart des saga MP3, les personnages ne sont pas incompétants, loin de là, mais il sont tellement caricaturaux de leur race ou de leur classe. Grande particularité, une grande partie des dialogues est en vers, le langage est soutenu mais truculant et graveleux... Avec un scénario très bien ficelé malgré une intrigue un peu faiblarde (ça participe à la vis comica de la série), cela en fait l'une des saga de très grande qualité. C'est aussi dans cette série que l'on retrouve les épisodes les plus long (avec plus de 35 minutes pour leur dernier épisode), et ça va en augmentant...

Les héros:
  • Wandrall est un semi-démon (autrement dit un cambion, un incube), fils de l'Archidiable Bélial, comme il est dit dans l'épisode 10. De niveau 1, il s'entoure d'une équipe particulièrement efficace pour partir à la recherche d'un souterrain. (WR : La classe !) Il est couard (WR : QUOI ?!), lâche (WR : Même pas vrai !), et bourrin (WR : Voilà qui est mieux !). Mais quand il n'y a pas de danger (WR : mais euhhh!). Il possède également une carte magique, ainsi qu'une épée maudite. (WR : Elle est maudite ?!) et des sortilèges très puissants (WR: Chut! je veux garder le secret de ma téléportation)
  • Zarakaï, maître nain de niveau 11, cheveux roux, barbe rousse (ZA : Ma fierté, ma vie !), est équipé d'un marteau à deux mains des batailles pouvant être lancé sur les ennemis avec un effet boomerang débrayable (ZA : Ouh! C'est technique ça!). Grand ami de Zehirmhann, son accent très marqué rappelle celui du Sud-ouest de la France (ZA : C'est toi qui a un accent !). Il mesure 1m40 (ZA : et demi), possède une jambe en métal (EN : c'est la meilleure partie de son anatomie...) et une approche particulière du combat, dans lesquels il plonge armé de son marteau de guerre. Il aime la bière, qu'il avale par tonneau, et exerce la fonction de MNS (Maître Nain Sauveteur). Il semble aimer ses joutes verbales avec l'elfe. Bizarrement, il ne semble pas trop l'aimer pour autant. (ZA : C'est lui qui cause, avec ses elferies!)
  • Zehirmhann, Zorlim (WR : C'est quoi un Zorlim ?) de niveau 11, provient du plan extra planaire du feu. Il aime les allitérations et les assonances. (ZE : La classe !) Notons son physique particulier : peau rouge, yeux rouges et cheveux rouges, c'est donc pour cette raison qu'il porte une toge noire avec capuche. (ZE : Obligé, le rouge fait peur aux gosses !) Sa couleur préférée est le bleu. Armé d'une épée enflammée, et de sortilèges puissants, prompt à détruire l'adversaire. (ZE : Ah, non, là tu te tais ! NA : D'accord, d'accord!)
  • Enoriel, elfe barde de niveau 11, pilleur invétéré, on l'appelle Poissegrolle, pour la simple raison qu'il a vu déjà 50 compagnons mourir avant d'intégrer le groupe. (EN : Moi au moins, j'ai su quand il fallait fuir!) Il semble aimer ses joutes verbales avec le nain. Bizarrement, il semble ne pas l'aimer pour autant. (EN : Les nains sont une race qui vient juste après les orcs, les trolls et les gobelins dans le top cinq de la nullité, de la propreté et de l'intelligence ! ZA : C'est que tu l'aimes bien mon marteau... Tu veux l'embrasser?)
  • Guertrude: barbare symérienne de niveau 1, grande blonde yeux bleus (sur le papier ça sonne bien), une sorte de catcheuse bodybuildée allaitée aux anabolisants, elle est violente neuneu, impulsive et brutale, elle porte un pagne en fourure (ZE: à l'odeur c'est du poile de yack!!!) et une épée à deux mains et c'est déja assez bien. Mais elle se fera dévorer par un ours à la fin du premier épisode, son esprit se réincarnera en Trichelieu...
  • Trichelieu, de niveau inconnu. (Niveau 7 en fait, mais faut pas le dire...) (TR : Je suis un clerc...) Clerc vénérant le cul(te) de Travia, esprit mal tourné et lapsus sont ses spécialités, pervers, voleur, violeur, mais ça il n'aime pas qu'on le dise. Il peut aussi bénir les ennemis à coup de matriq... de matraque ! Ce gay luron est autant intéressé par les jeunes croyantes que par les paladins de Travia... Comme quoi, nos aventuriers ne sont pas tellement à l'abri ! Son alignement reste tout de même à définir... (TR : Mais je suis bon! Au lit...)

La IIIeme Légion:
21 épisodes
Une aventure qui vous transporte sur les champs de bataille de l'Antiquité !
L'état major de la IIIème Légion a fort à faire. Participer à la guerre des Gaules tout en surveillant les actions de César pour le compte du Sénat. Cela peut paraître simple. C'était sans compter la lutte entre César et Pompée. Ce dernier décide de confier son fils au légat commandant la IIIème Légion afin de le protèger des assassins envoyés par César. Le problème c'est que le fils de Pompée est un bébé ! La IIIème va devoir se traîner ce boulet alors que Raptorius et Delordus se tapent dessus à tout bout de champ, l'archère drague Delordus et l'historien n'arrive pas à écrire son fichu bouquin sur les aventures... L'affrontement entre César et le Sénat va finir au combat entre la IIIème légion et les légions de César.
Les héros:
  • Le sénateur Marcus Furius Magnus est le légat de la légion. Un grand commandant qui a ce qu'il faut là où il faut. De rang consulaire, il a participé à pas mal de guerres et sait faire marcher sa légion.
  • Le préfet des ailes de cavalerie Delordus commande la cavalerie. Fraîchement sortit de l'école militaire, il est stratégique, méticuleux, ambitieux, enfin, vous prenez le héros de base hollywoodien!
  • Le préfet des cohortes d'infanterie Raptorius est un être humain. Beaucoup pensaient que c'était un ours mais il semble que les ours soient moins violents.
  • L'historien se définit lui-même comme un auteur de comédies qui fait le boulot de chroniqueur parce que ses comédies n'ont pas de succès... Ce qui se comprend assez vite en l'écoutant.
  • La capitaine des archères auxiliaires, Féonia, commande les archères étrangères. Le plus difficile pour elle est de comprendre les plaisanteries romaines...
  • L'ingénieur en chef Crétinus est un génial génie! Des machines de guerre aux téléphones portables, il s'occupe de tout! Il a de nombreuse inventions à nous proposer dont la guerre bactériologique (vous verrez!) Il est entourée d'une équipe qui règle tous les problèmes à coup de dynamite: ouvrir une porte, découper un poulet, langer le bébé (ah non ça on ne leur a pas laissé le temps de faire...)


Les Enquetes de Nathaniel Monde:
5 épisodes (une petite saga toute nouvelle)
N'en déplaise à tous les anglais, les fans de Sherlock Holmes et les détectives privés, cette saga est la seule parodie audio francophone des romans de Conan Doyle. Eh oui, ses personnages étaient tellement bien que l'auteur s'est cru olbigé de les massacrer...
Nathaniel Monde, détective privé, aura affaire à la plus maléfique des organisations criminelles de Londres. Avec son associé, le docteur Clackson, il devra braver les dangers que sèmeront sur sa route les sbires du Professeur Fion, son ennemi juré.
Une des affaire les plus noire que le grand détective ait jamais eu a résoudre, L'Affaire de la CSF (autrement dit la ConSpiraFion).

Ce post a été déja publié sur un autre de mes blogs : lien

Saga MP3 I

Comme quoi, avec un micro et un PC, on peut faire mourrir de rire plusieurs milliers d'internautes

Je vais vous faire un petit topos sur ce qui m'aide à passer le temps durant mes longues heures de travail pour mon stage en Allemagne, vous allez vois comme je suis sérieux: LES SAGAS MP3
Une saga MP3 est une histoire se déroulant dans un univers le plus souvent imaginaire, racontée et diffusée sous la forme d'un ou de plusieurs fichiers encodés au format MP3. La saga MP3 est assez proche du livre audio, mais contrairement à celui-ci, elle est d'abord et avant tout destinée à être écoutée et n'est pas une adaptation de support.

Wikipedia, Saga MP3
J'ai découvert ces petites merveilles il y a 4 ans maintenant lorsqu'un copain rôliste m'a fait écouté les premiers épisodes du Donjon de Naheulbeuk. J'étais alors en prépas, je sortais de 2 heures de profondes masturbation cérébrale sur un exercice concernant la théorie des ensemble, si quelqu'un connait le paradoxe de Russell ou l'argument diagonale de Cantor, il me comprendra, (Eh oui je suis un de ces malades mentaux masochistes qui osent gâcher 2 ans de leur vie à aller "s'amuser" ensemble sur les bancs de Mathématiques Surpérieures puis de Mathématiques Spéciales, vivre comme des taupes), et, comme chacun sait, quelques minutes de répis sont toujours bonnes à prendre entre deux séances de tortures mathématiques...

Nous devons ces merveilles (et tout cas la première et certainement l'une des meilleures) à Maitre POC ou Pen of Chaos (John Lang de son vrai nom), qui nous entraîne pour la première fois dans un monde de Fanasy, la Terre de Fangh, suivre les aventures d'un groupe d'anti-héros à le poursuite d'une quête débile du type de celles que seuls les groupes d'aventuriers inexpérimenté savent se charger (retrouver la douzième statuette de Gladolferat: Il est écrit dans les tablettes de Skeloss que seul un Gnome des Forêts du Nord unijambiste dansant à la pleine lune au milieu des douze statuettes enroulées dans du jambon ouvrira la porte de Zaral Bak et permettra l'accomplissement de la prophétie.) , tout ca pour 8000 PO.
L'originalité résidait alors dans le fait de proposer une histoire humoristique distribuée gratuitement au format MP3 par l'intermédiaire de son site web personnel. En s'inspirant des Deux minutes du Peuple de François Pérusse et des "aventures de Kalon", POC a créé un nouveau genre.

L'histoire a fait tache d'huile, tout le monde a glissé dessus, et voici que maintenant le toile est surchargée par plusieurs dizaine d'avantures audiophoniques toutes plus débiles les unes que les autres... Ainsi, en janvier 2006, une soixantaine de sites proposaient leurs propres sagas...
Un vrai moment de bonheur.

Un genre nouveau: la france comme les pays anglo-saxons connaissais déjà les audio theater comiques, joués par de vrais acteurs. Toute la nouveauté résidait dans le fait de placer ça dans un univers de l'heroic/medieval-fantasy à la Donjon and Dragon, sur un feuilleton audiophonique tout droit sortie de parties de jeu de rôle (pot-pourri de délires rôlistiques) et de proposer ça gratuitement. Ce ne sont pas des oeuvres de professionnels, ce sont des amateurs qui font part à l'ensemble du web de leurs délires. Les équipes sont restreintes, souvent un seule voire eux presonnes s'occupent d'enregistrer toutes les vois, masculines comme féminines, modifiées par la suite par ordinateur. Mais certaines séries ot atteint une qualité exceptionnelle, tant au niveau du script que de l'enregistrement ou du jeu d'acteur...

Le genre a évolué depuis les débuts du Donjon: les univers se sont diversifiés (SF, antiquité, espionnage, policier à la Scherlock Holmes...), les sujets de parodies (series télé, jeux vidéo, films, bouquins...) et le genre en lui-même (suites d'épisodes suivant un scénario cohérents, série d'épisodes indépendents les uns des autres, sagas formées d'un seul épisode, sagas d'épisodes formées par juxtaposition de sample provenant d'autres sagas MP3...), la durée (la durée moyenne d'un épisode est entre 4 et 8 minutes, rares sont ceux qui dépassent les 15 minutes mais JBX nous propose pour son dernier épisode de Reflets d'Acide 35'23" de fou-rire et ça va en augmentant au fur et à mesure des episodes)...

Jusqu'au début de mon stage, je n'en connaissais que deux: le Donjon et les rescapés du Survivaure. Mais j'ai mis à profit les moments de détresses dont me faisaient honneur mes 8 heures de travail quotidiennes pour me cultiver un peu... l'Allemagne m'aura au moins fait développer ma culture (vive Wikipedia) et mon ventre à bière.

La suite dans un prochaine épisode

A bon entendeur, salut!

Ce message a été publié précédemmment sun un autre de mes blogs: lien

lundi 4 décembre 2006

Hilebrandslied

Le chant de Hildebrand (Das Hildebrandslied), est un exemple unique de la vieille poésie allitérative allemande, écrit sur la première et la soixante-seizième page d'un manuscrit théologique par deux moines du monastère de Fulda. Il apparaît également dans deux versions scandinaves : la première dans Gesta Danorum (Hildiger) et la seconde dans le kappabana de saga de Ásmundar.

Le fragment est principalement pris avec un dialogue entre Hildebrand et son fils Hadubrand. Quand Hildebrand suit son maître, Théodoric le Grand, qui se sauve vers l'est avant Odoacer, il laisse sa jeune épouse et un enfant infantile derrière lui. De retour à la maison, après trente ans d'absence parmi les huns, il rencontre un jeune guerrier qui le défie de choisir le combat. Avant de commencer à lutter, Hildebrand veut savoir le nom de son adversaire et se rend compte du fait qu'il s'agit de son propre fils. Il essaie d'éviter le combat, bien évidemment, mais en vain; Hadubrand prend les mots du vieil homme pour l'excuse de sa poltronnerie. Dans des douches de dièse, les lances cendrées tombent sur les boucliers, les guerriers saisissent leurs épées et taillent vigoureusement aux boucliers blancs jusqu'à ce que ceux-ci soient battus en morceaux. Avec ces mots le fragment s'arrête abruptement, ne donnant aucun indice quant à la question du combat.



Althochdeutsch

  1. Ik gihorta dat seggen,
  2. dat sih urhettun ænon muotin,
  3. Hiltibrant enti Hadubrant untar heriun tuem.
  4. sunufatarungo iro saro rihtun.
  5. garutun se iro gudhamun, gurtun sih iro suert ana,
  6. helidos, ubar hringa, do sie to dero hiltiu ritun,
  7. Hiltibrant gimahalta [Heribrantes sunu]: her uuas heroro man,
  8. ferahes frotoro; her fragen gistuont
  9. fohem uuortum, hwer sin fater wari
  10. fireo in folche, ...............
  11. ............... "eddo hwelihhes cnuosles du sis.
  12. ibu du mi enan sages, ik mi de odre uuet,
  13. chind, in chunincriche: chud ist mir al irmindeot".
  14. Hadubrant gimahalta, Hiltibrantes sunu:
  15. "dat sagetun mi usere liuti,
  16. alte anti frote, dea erhina warun,
  17. dat Hiltibrant hætti min fater: ih heittu Hadubrant.
  18. forn her ostar giweit, floh her Otachres nid,
  19. hina miti Theotrihhe enti sinero degano filu.
  20. her furlaet in lante luttila sitten
  21. prut in bure, barn unwahsan,
  22. arbeo laosa: her raet ostar hina.
  23. des sid Detrihhe darba gistuontun
  24. fateres mines: dat uuas so friuntlaos man.
  25. her was Otachre ummet tirri,
  26. degano dechisto miti Deotrichhe.
  27. her was eo folches at ente: imo was eo fehta ti leop:
  28. chud was her..... chonnem mannum.
  29. ni waniu ih iu lib habbe".....
  30. "wettu irmingot [quad Hiltibrant] obana ab hevane,
  31. dat du neo dana halt mit sus sippan man
  32. dinc ni gileitos".....
  33. want her do ar arme wuntane bauga,
  34. cheisuringu gitan, so imo se der chuning gap,
  35. Huneo truhtin: "dat ih dir it nu bi huldi gibu".
  36. Hadubrant gimahalta, Hiltibrantes sunu:
  37. "mit geru scal man geba infahan,
  38. ort widar orte. ...............
  39. du bist dir alter Hun, ummet spaher,
  40. spenis mih mit dinem wortun, wili mih dinu speru werpan.
  41. pist also gialtet man, so du ewin inwit fortos.
  42. dat sagetun mi seolidante
  43. westar ubar wentilseo, dat inan wic furnam:
  44. tot ist Hiltibrant, Heribrantes suno".
  45. Hiltibrant gimahalta, Heribrantes suno:
  46. "wela gisihu ih in dinem hrustim,
  47. dat du habes heme herron goten,
  48. dat du noh bi desemo riche reccheo ni wurti".
  49. "welaga nu, waltant got [quad Hiltibrant], wewurt skihit.
  50. ih wallota sumaro enti wintro sehstic ur lante,
  51. dar man mih eo scerita in folc sceotantero:
  52. so man mir at burc enigeru banun ni gifasta,
  53. nu scal mih suasat chind suertu hauwan,
  54. breton mit sinu billiu, eddo ih imo ti banin werdan.
  55. doh maht du nu aodlihho, ibu dir din ellen taoc,
  56. in sus heremo man hrusti giwinnan,
  57. rauba birahanen, ibu du dar enic reht habes".
  58. "der si doh nu argosto [quad Hiltibrant] ostarliuto,
  59. der dir nu wiges warne, nu dih es so wel lustit,
  60. gudea gimeinun: niuse de motti,
  61. hwerdar sih hiutu dero hregilo rumen muotti,
  62. erdo desero brunnono bedero uualtan".
  63. do lettun se ærist asckim scritan,
  64. scarpen scurim: dat in dem sciltim stont.
  65. do stoptun to samane staim bort chludun,
  66. heuwun harmlicco huitte scilti,
  67. unti imo iro lintun luttilo wurtun,
  68. giwigan miti wabnum ...............
Neuhochdeutsch
  1. Ich hörte das sagen,
  2. daß sich Herausforderer einzeln abmühten:
  3. Hildebrand und Hadubrand zwischen zwei Heeren.
  4. Sohn und Vater bereiteten ihre Rüstung,
  5. richteten ihre Kampfgewänder, gürteten sich ihre Schwerter um,
  6. die Helden, über die Rüstung, als sie zu dem Kampf ritten.
  7. Hildebrand sagte, Heribrands Sohn, er war der ältere Mann,
  8. des Lebens erfahrener, er begann zu fragen,
  9. mit wenigen Worten, wer sein Vater gewesen sei
  10. unter den Menschen im Volke...
  11. "...oder aus welchem Volke du bist
  12. wenn Du mir einen nennst, kenne ich die anderen
  13. Menschen im Reich, bekannt ist mir die ganze Menschheit".
  14. Hadubrand sagte, Hildebrands Sohn:
  15. "Das sagten mir unsere Leute,
  16. alte und weise, die früher schon da lebten,
  17. daß Hildebrand mein Vater heiße, ich heiße Hadubrand.
  18. Vormals ist er nach Osten geritten, er floh den Zorn Odoakers,
  19. dorthin mit Dietrich und vielen seiner Kämpfer.
  20. Er ließ im Lande arm zurück
  21. die Frau in der Hütte und den unerwachsenen Sohn
  22. erblos: Er ritt nach Osten hin.
  23. Deswegen erlitt seither Dietrich die Abwesenheit
  24. meines Vaters: Der war ein so freundloser Mann.
  25. Er zürnte Odoaker unmäßig,
  26. der liebste der Kämpfer Dietrichs.
  27. Er war immer an der Spitze des Heeres, ihm war immer der Kampf zu lieb,
  28. Bekannt war er...den Tapfersten.
  29. Ich glaube nicht, daß er noch lebt..."
  30. "Weißt Du Gott", sprach Hildebrand, "oben vom Himmel,
  31. daß du niemals solchermaßen verwandte Männer
  32. in eine Angelegenheit hast geraten lassen!"
  33. Er wand sich dann von den Armen gewundene Ringe ab,
  34. aus kaiserlichem Gold gemacht, wie sie ihm der König gab,
  35. der Herrscher der Hunnen. "Das gebe ich dir nun aus Freundschaft!"
  36. Hadubrant, Hildebrands Sohn, sagte:
  37. "Mit dem Speer soll man Geschenke annehmen,
  38. Spitze gegen Spitze!
  39. Du dünkst dich, alter Hunne, unmäßig schlau.
  40. Verlockst mich mit deinen Worten, willst deinen Speer nach mir werfen.
  41. Du bist ein so alter Mann, wie du ewig Betrug im Sinn hast.
  42. Das sagten mir Seeleute,
  43. westlich über dem Ozean, daß ihn ein Kampf hinnahm:
  44. Tot ist Hildebrand, Heribrands Sohn!"
  45. Hildebrand, Heribrands Sohn, sagte:
  46. "Wohl sehe ich an deiner Rüstung,
  47. daß du daheim einen guten Herrn hast,
  48. daß du in diesem Reich noch nie vertrieben wurdest.
  49. Wohlan, nun walte Gott, sagte Hildebrand, Unheil geschieht:
  50. Ich wanderte 60 Sommer und Winter außer Landes;
  51. wo man mich immer in das Heer der Kämpfer einordnete.
  52. Wenn man mir an jedweder Burg den Tod nicht beibringen konnte:
  53. Nun soll mich das eigene Kind mit dem Schwerte schlagen,
  54. niederschmettern mit der Klinge, oder aber ich werde ihm zum Töter.
  55. Du kannst wohl leicht -wenn deine Kraft (dir) ausreicht-
  56. von einem so alten Mann eine Rüstung gewinnen,
  57. Beute rauben, wenn Du da irgendein Recht hast.
  58. Der sei doch nun der feigste, sagte Hildebrand, von den Ostleuten,
  59. der dir nun den Kampf verweigerte, wo es dich doch so sehr gelüstet,
  60. nach gemeinsamem Kampf; (nun) versuche wer mag,
  61. wer von beiden heute das Gewand lassen muß
  62. und dieser Brünnen beider walten (wird)."
  63. Dann ließen sie zuerst die Eschenlanzen bersten
  64. in scharfem Kampf, daß sie in den Schilden steckten.
  65. Da ritten sie gegeneinander, spalteten farbige Schilde,
  66. schlugen gefährlich auf weiße Schilde,
  67. bis ihnen ihre Lindenschilde zu Bruch gingen,
  68. zerstört von den Waffen...

Merseburger Zaubersprüche - les Formules magiques de Merseburg

Les formules magiques de Mersebourg sont deux incantations magiques médiévales écrites en ancien haut-allemand. Ce sont les seuls documents existants de nos jours relatifs aux anciennes croyances païennes germaniques conservés dans leur langue d'origine. Elles ont été découvertes en 1841 par Georg Waitz dans un manuscrit théologique de Fulda, qui aurait été écrit au IXe siècle ou Xe siècle. La date d'écriture des formules en elles-mêmes reste incertaine. Le manuscrit (Cod. 136 f. 85a) est conservé dans la bibliothèque de la cathédrale de Mersebourg, en Saxe, d'où le nom.


Première formule:
Eiris sazun idisi
sazun hera duoder.
suma hapt heptidun,
suma heri lezidun,
suma clubodun
umbi cuoniouuidi:
insprinc haptbandun,
inuar uigandun.

Autrefois les Idisi étaient assises,
assises ici et là.
Certaines attachèrent l'ennemi,
Certaines maintinrent leur armée,
Certaines défirent les liens des braves :
Sautez hors des chaînes,
échappez à l'ennemi.
Seconde Formule

Phol ende uuodan
uuorun zi holza.
du uuart demo balderes uolon
sin uuoz birenkit.
thu biguol en sinthgunt,
sunna era suister;
thu biguol en friia,
uolla era suister;
thu biguol en uuodan,
so he uuola conda:
sose benrenki,
sose bluotrenki,
sose lidirenki:
ben zi bena,
bluot zi bluoda,
lid zi geliden,
sose gelimida sin.

Baldur (Phol) et Wodan (Odin)
chevauchaient dans les bois,
Lorsque le poulain de baldur se foula la patte.
Un sort lui fut jeté par Sinthgunt,
et sa sœur Sunna.
Un sort lui fut jeté par Freyja,
et sa sœur Wolla.
Un sort lui fut jeté par Wodan,
comme lui seul le savait :
Que soit un os foulé,
Que soit le sang foulé,
Que soit le membre foulé :
Os à os,
Sang à sang,
Membre à membre,
Comme s'ils étaient collés.

Der Nibelungenslied- Erste Aventuire - Lecture en Haut-allemand moyen / Mittelhochdeutsch Anlese (Rheinland Frankensprache)

Lecture de la première page du Lied...

Der Nibelungenlied, 1. Blatt verso (MP3)

dimanche 3 décembre 2006

Der Nibelungenlied- Erste Aventuire - texte original, transcription et traduction allemand moderne et français

Das Nibelungenlied ist ein mittelalterliches Heldenepos. Es entstand im 13. Jahrhundert und wurde in der damaligen Volkssprache Mittelhochdeutsch aufgeschrieben. Der Titel, unter dem es seit seiner Wiederentdeckung Mitte des 18. Jahrhunderts bekannt ist, leitet sich von der Schlusszeile in einer der beiden Haupttextfassungen ab: hie hât daz mære ein ende: daz ist der Nibelunge liet („hier ist die Geschichte zu Ende: das ist das ‚Lied von den Nibelungen‘“).

Allerdings muss man beachten, dass „liet“ im Mittelhochdeutschen nicht als „Lied“ in unserem Sinne zu verstehen ist, sondern „Strophen“ oder „Epos“ bedeuten kann. Angehängt an das Nibelungenlied ist in den mittelalterlichen Handschriften eine formal eigenständige Erzählung, die das Geschehen fortzusetzen und zu rekapitulieren scheint, die „Klage“.

Das Nibelungenlied ist die hochmittelalterliche deutsche Ausformung der Nibelungensage, deren Ursprünge bis in das heroische Zeitalter der germanischen Völkerwanderungen zurückreichen. Ein historischer Kern der Sage ist die Zerschlagung des Burgundenreiches im Raum von Worms in der Spätantike (um 436) durch den römischen Heermeister Aëtius mit Hilfe hunnischer Hilfstruppen. Weitere historische Ereignisse, die hier vermutlich eine Rolle spielen, sind der Streit im Haus der Merowinger zwischen Brunichild und Fredegunde sowie die Hochzeit zwischen Attila und der germanischen Fürstentochter Ildikó (453). Vgl. dazu den Artikel Nibelungensage.

Der Verfasser des Nibelungenliedes wird im Text nicht genannt. Dies entspricht der Gattungskonvention der Heldenepik, die nicht die literarische Eigenleistung eines Dichters akzentuiert, sondern die Verwurzelung des Erzählstoffes in der mündlichen Überlieferung (altiu maere, „Sagen“) hervorhebt. Genaugenommen ist bis heute nicht geklärt, ob es eine einzige „Originalfassung“ (und damit einen einzigen „Autor“) jemals gegeben hat, oder ob es sich eher um einen Redaktor oder gar nur um einen oder mehrere begnadete Rezitatoren von älteren, mündlich überlieferten Stoffen handelt.

Die Entstehung des Textes lässt sich durch in ihm vorausgesetzte politische Strukturen und durch Bezüge zur zeitgenössischen Dichtung auf die Jahre 1180 bis 1210 (und damit auf die „Blütezeit“ der mittelhochdeutschen Literatur) eingrenzen.

Genauere Ortskenntnis des Verfassers, ein Übergewicht der frühen Überlieferung im südostdeutsch-österreichischen Raum und die augenfällige Hervorhebung des Bischofs von Passau als handelnder Figur machen das Gebiet zwischen Passau und Wien als Entstehungsort wahrscheinlich, insbesondere den Hof des als Mäzen bekannten Bischofs von Passau, Wolfger von Erla (Bischof in Passau 1191–1204). Wolfger ist für die Datierung mittelhochdeutscher Literatur von großer Bedeutung, weil sich in seinen Reiserechnungen mit dem Datum 12. November 1203 eine Anweisung befindet, dem Spruchdichter Walther von der Vogelweide Geld für einen Pelzmantel auszuzahlen. Diese Notiz stellt den einzigen außerliterarischen Nachweis für die Existenz dieses Dichters dar und ist damit ein wichtiges Indiz zur zeitlichen Einordnung der mittelhochdeutschen Dichtung, die größtenteils ohne Jahres- und Verfasserangaben überliefert ist. Meist geht man heute davon aus, dass der Dichter des Nibelungenliedes ein sowohl geistlich wie literarisch gebildeter Mann im Umkreis des Passauer Bischofshofs und dass sein Publikum ebenfalls dort unter den Klerikern und adligen Laien zu suchen war.

In einer Art Anhang zum Nibelungenlied, der Nibelungenklage, wird auch von der Entstehung der Dichtung erzählt. Diesen für die Heldenepik topischen Angaben ist daran gelegen, den Inhalt der Sage als „wirklich geschehen“ auszuweisen und die erste Aufzeichnung noch in die Lebenszeit der Protagonisten zu verlegen. Ein „Meister Konrad“ wird genannt, den der Bischof „Pilgrim“ von Passau als Augenzeuge der Geschehnisse mit der Niederschrift beauftragt habe. Man nimmt an, dass dies einen ehrenden Verweis auf einen Amtsvorgänger des mutmaßlichen Förderers Wolfger darstellt, den heiligen Bischof Pilgrim von Passau (971–991).


Die germanistische Erforschung des Nibelungenlieds ist seit jeher verbunden mit einer geradezu verzweifelten Suche nach einem Verfassernamen. In den letzten Jahrzehnten hat die seriöse Fachwissenschaft diese Suche eingestellt. Besonders seit Michel Foucaults Untersuchungen über die unwillkürliche Fixierung auf den Autor ist deutlich geworden, dass textuelle Anonymität nur für uns Leser der Neuzeit eine unerträgliche Erscheinung ist. Der mittelalterlichen Literatur, zumal der noch weitgehend mündlich verbreiteten Heldenepik, ist dieser Zwang zur Zuschreibung unangemessen. Heute ist es Aufgabe der Mediävistik, die Andersartigkeit mittelalterlicher Dichtung und ihrer (beispielsweise autorlosen) Existenzformen zu beschreiben und zu zeigen, wo der unreflektierte moderne Blick diese Texte verzeichnet.

Vor allem populärwissenschaftliche und heimatgeschichtliche Forschungen haben im Laufe der Zeit das Nibelungenlied an nahezu jeden zwischen 1180 und 1230 im baierisch-österreichischen Raum bezeugten Literaten anknüpfen wollen. Auch heute werden regelmäßig Namen aufs Tapet gebracht. Ausnahmslos handelt es sich dabei um methodisch fragwürdige Außenseiterthesen, die sich der Diskussion in anerkannten Fachzeitschriften nicht stellen. Dazu gehören beispielsweise:

Us Wikipaedia, D's Nibelungenliet
En Français dans fr.wikipedia.org, le chant des Nibelungen


U[2]NS. IST. .Inalten[3] mæren. wnders vil geseit.
von heleden lobebæren. von grozer arebeit.
von frevde unde hochgeciten von weinen vnde klagen.
von kvner recken striten. mvget ir nv wnder horen sagen.
Ez[4] whs in Bvregonden[5]. ein vil edel magedin.
daz in allen landen. niht schoners mohte sin.
Chriemhilt[6] geheizen. div wart ein schone wip.
dar vmbe mvsin degene. vil verliesen den lip.
Ir[7] pflagen dri kunige. edel unde rich.
Gunther[8] unde Gernot. die rechen lobelich.
vnde Giselher[9] der iunge. ein wetlicher degen.
div frowe was ir swester. die helde hetens inir pflegen.
Ein[10] richiv chuniginne. frov[11] Vte[12] ir mvter hiez.
ir vater der hiez Dancrât[13]. der in div erbe liez.
sit nach sime lebene. ein ellens richer man.
der ovch insiner iugende. grozer eren vil gewan.
Die[14] herren waren milte. von arde hoh erborn.
mit kraft vnde mazen[15] chvne. die rechen vz erchorn.
da zen Bvrgonden[16]. so was ir lant genant.
si frvmten starchiv wunder. sit in Etzelen[17] lant.
Ze[18] Wormze bi dem Rine. si wonten mit ir chraft.
in dienten von ir landen. vil stolziv ritterschaft.
mit lobelichen eren. vnz an ir endes zit.
si sturben iæmerliche. sit von zweier frowen nit.
D[19]ie dri kunige waren. als ich gesaget han[20].
von vil hohem ellen. in waren vndertan.
ovch die besten rechen. von den man hat gesaget.
starch vnde vil chvo[21]ne. in scharpfen striten vnverzaget.
Daz[22] was von tronege hagene. vnde ovch[23] der bruder sin.
Danchwart[24] der snelle. von Metzzen[25] Ortwin[26].
die zwene Marcgrauen[27]. Gere[28] vnde Ekkewart[29].
Volker[30] von Alzeye[31]. mit ganzem ellen wol bewart.
Rvomolt[32] der chvchen meister. ein vz erwelter degen.
Sindolt[33] vnde Hvnolt[34]. dise herren mvsin pflegen.
des hoves vnde der eren. der drier kunige man.
si heten noch manigen rechen. des ich genennen nienen kan.
Danchwart[35] der was marschalch. do was der nefe sin.
Trvhsetzze [des][36] kuniges. von mezzen Ortwin[37].
Sindolt[38] der was schenche. ein wetlicher degen.
Hvnolt[39] was chae-


-ære. si chunden hoher eren pflegen.
Von[40] des hofes ere. vnde von ir witen chraft.
von ir vil hohen werdekeit. vnde von ir ritterschaft.
der die herren pflagen. mit frevden al ir leben.
des enchunde iv ze ware. niemen gar ein ende geben.
In disen hohen eren trvmte Chriemilde
wie si zvge einen valchen starch schon vñ wilde
den ir zwene arn erchrvmme/n\ daz si daz mvste sehen
ir enkunde in dirre w/erlde\ leid/er\ nimm/er\
Den trvom si do sagete ir voten
sine chundes niht beschaiden baz d/er\ gvten
der valche den dv zivhest daz ist ein edel man
in welle got behvten dv mvst in schier vloren han
Waz saget ir mir von manne vil liebiv mvt/er\ min?

ane minne so wil ich imm/er\ sin
svs schon ich wil belibe/n\ vnz an minen tot

Nvne versp/ri\ch ez niht ze sere sp/ra\ch ir mvt/er\ do
soltv imm/er\ h/er\ce/n\liche zer w/er\lde werden vro

daz chvmt von mannes minne dv wirst ein schone wip

ob dir got gefuget eins rehte gvten ritt/ers\ lip
Die rede lat beliben vil liebiv frowe min
ez ist an manigen wiben vil diche worden schin
wie liebe mit leide ze iungest lonen chan
ich sol si miden beide sone chan mir nimm/er\ missegan
Chriemhilt in ir mvte sich minne gar bewach
sit lebete div uil gvte vil manigen lieben tac
daz sine wesse niem/en\ den minnen wolde ir lip
sit wart si mit eren eines vil werden rechen wip
Der was der selbe valche den si in ir trvome sach

den ir beschiet ir mvot/er\ wie sere si daz rach
an ir nehsten magen die in slvgen sint!
durch sin eines sterben starp vil manich mvot/er\ kint


In Hochdeutsch:
In alten Geschichten wird uns vieles Wunderbare berichtet: von ruhmreichen Helden, von hartem Streit, von glücklichen Tagen und Festen, von Schmerz und Klage, vom Kampf tapferer Recken1: Davon könnt auch Ihr jetzt Wunderbares berichten hören.
Im Land der Burgunden wuchs ein edles Mädchen heran, das war so schön, daß in keinem Land der Welt ein schöneres hätte sein können. Ihr Name war Kriemhild. Später wurde sie eine schöne Frau. Um ihretwillen mußten viele Helden ihr Leben verlieren. Das liebliche Mädchen verdiente es, geliebt zu werden. Tapfere Recken bemühten sich um ihre Gunst: niemand konnte ihr feindlich gesinnt sein; denn die Edle war unbeschreiblich schön. Die Gaben, die ihr Natur und Stand verliehen hatten, wären auch für andere Frauen eine Zierde gewesen. Für sie sorgten drei edle, mächtige Könige, die beiden ruhmreichen Recken Gunther und Gernot und der junge Giselher, ein hervorragender Held. Das Mädchen war ihre Schwester, und die Fürsten hatten sie in ihrer Obhut. Die Herren, die auserlesenen Recken, waren freigebig, von hoher Abstammung, sehr kraftvoll und tapfer. Ihr Land hieß Burgund. Im Lande Etzels vollbrachten sie später wunderbare Taten. In Worms am Rhein hielten sie machtvoll hof. Die herrliche Ritterschaft des Landes diente ihnen bis zu ihrem Tod und erwarb sich und ihnen Ruhm und Ehre. Sie starben später elendiglich, weil zwei edle Frauen einander feind waren. Ihre Mutter, eine mächtige Königin, hieß Ute; ihr Vater, der ihnen nach seinem Tode die Länder und Schätze als Erbe hinterlassen hatte, war Dankrat, ein kraftvoller Mann; auch er hatte sich in seinen früheren Jahren bedeutendes Ansehen erworben. Wie ich erzählt habe, waren die drei Könige sehr kraftvoll. Ihnen dienten die hervorragendsten Recken, von denen man berichtet hat, starke und tapfere Kämpfer, die im harten Streit ihren Mann standen.


En Français

Dans les temps anciens exisaient nombre de merveilleuses histoires:
de héros pleins de gloire, de jours de chance et de Fêtes,
de douleurs et de plaies, de combats de fiers combatants:
De cela vous entendrez les merveilles.

Au pays des Burgondes est née une noble fille;
si belle que nulle part, il n'en fût d'aussi jolie.
Son Nom était Krimhild, et elle devint une belle femme,
Pour qui nombre de héros héros perdraient la vie.

La belle femme méritait à être aimée;
De braves chevaliers se battirent pour elle
Personne ne pourraît être contre elle.
Car les nobles étaient indescriptiblement beaux.

Les dons, que la nature et son rang lui ont accordée, auraient aussi un ornement pour les autres femmes. Pour elle veillait trois nobles et puissants rois;
Les deux glorieux chevaliers Gunther und Gernot
et le jeune Giselher, le plus grand des héros.

La Fille était sa soeure, et les princes la convoitaient
Ces Hommes, les meilleurs chevaliers étaient généreux, de haute lignée
Très puissants et braves. Son royaume s'appelait Burgondie (Bourgogne).
Dans ce pays d'Etzel elle accomplit des actes magnifiques

A Worms sur le Rhin elle avait une cour puissante.
Les nobles chevaliers du pays, la servaient jusqu'à la mort
Et gagnaient pour eux et pour elle Gloire et Honneur
Et mourrurent misérablement, car deux nobles femmes étaient ennemies

Sa mère une puissante reine, appelée Ute,
Son père, Dankrat, ein homme puissant qui lui laissa après sa mort Terres et Trésors
Avait acquis dans ses jeunes années une grande réputation
Et comme je l'ai déjà raconté, les trois rois étaient très puissants.

Les meilleurs chevaliers les servaient,
de ceux dont chante les louanges
De fort et braves combatants
qui restaient debout dans les plus grandes batailles

Ceci est une traduction personnelle, mais je ne suis pas germaniste, je laisse donct à votre critique, jugements et corrections de cette traduction...